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Nouvelles attaques aux conditions de travail dans la vente

Stand Unia "Non à plus de travail du dimanche pour les vendeuses" dans le cadre de la "Semaine violette".
© Unia

Dans le cadre de la «Semaine violette» et du 14 juin, l’Union syndicale Bienne-Lyss-Seeland (UBLS) et le syndicat Unia Bienne-Seeland ont dénoncé l'extension du temps de travail du dimanche dans le commerce de détail à Berne. La collecte de signatures en vue du référendum commence le mois prochain.

Dans le canton de Berne, le Grand Conseil a décidé de permettre l’ouverture des magasins deux dimanches de plus par an. Unia contre-attaque par référendum

Le 9 juin, les députés du canton de Berne ont avalisé l’ouverture des boutiques deux dimanches de plus par an. Une nouvelle attaque contre les conditions de travail dans le commerce de détail, synonyme de plus de stress et de moins de temps libre pour les employés selon Unia. Ce dernier, aux côtés notamment de l’Union syndicale bernoise, se tient prêt à lutter fermement contre ce projet et lance un référendum.

Pour Unia, il est impératif de revaloriser la branche et de la protéger davantage, plutôt que d’imposer à son personnel de nouvelles détériorations professionnelles. «Comme cela a été largement démontré ces derniers mois, les vendeuses accomplissent une grande partie du travail dans les branches essentielles et fournissent les services de base, en particulier en période de crise, souligne le syndicat dans son communiqué de presse. Au contraire de ce que prétendent certaines voix bourgeoises, une nouvelle libéralisation ne sauvera aucune place de travail.» A ce sujet, dans un sondage d’Unia mené en mai dernier, les salariés ont clairement exprimé que l’activité du dimanche et une prolongation des horaires de travail n’entrent pas en ligne de compte pour eux.

Pour une CCT cantonale

Avant même la crise sanitaire du Covid-19, la situation était déjà tendue dans les magasins: bas salaires, temps partiel, horaires flexibles et pression au travail sont le lot quotidien des employés de vente. «Les vendeuses commencent tôt, elles n’ont pratiquement pas de pauses et remplissent les rayons après la fermeture des magasins. Des ouvertures prolongées aggraveraient la situation. D’autant plus qu’il n’existe pas de convention collective de travail (CCT) de branche», regrette Unia. Qui estime urgent qu’une CCT cantonale de force obligatoire soit négociée afin que l’ensemble du personnel soit protégé, et plus seulement la moitié.

L’attaque prévue par la droite n’affectera pas seulement les salariés, ajoute l’organisation des travailleurs. Elle concerne aussi les petits commerces, car une nouvelle libéralisation des horaires d’ouverture des magasins fait surtout le jeu des grands acteurs.

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