Vallée de Joux: le Tribunal des prud’hommes a tranché
Le licenciement n’était pas abusif, selon le Tribunal des prud’hommes dans l’affaire du délégué syndical d’Unia Mickaël Béday (L’ES du 17 février). Face à l’entreprise Dubois & Dépraz, les recourants avaient pourtant de sérieux arguments. Comme le répète l’avocat, Me Mattenberger, «les activités syndicales de l’horloger n’ont pas fait plaisir à la direction, et des liens de temporalité importants existent notamment entre l’avertissement pour bavardage – que n’a pas reçu l’autre collègue –, le certificat médical indiquant des troubles de l’attention et l’erreur commise par mon client». Un moment d’inadvertance ou au contraire une faute volontaire? Et qui mérite un licenciement? Le Tribunal des prud’hommes de la Broye et du Nord vaudois a tranché en défaveur de Mickaël Béday. Les motivations de ce jugement ont été demandées par Me Mattenberger, afin de considérer la possibilité de faire appel au Tribunal cantonal.
«Il y a une tendance générale à attaquer les pratiques syndicales»
Attaqué par Demo Scope Genève SA après une dénonciation publique, un secrétaire syndical d’Unia a été blanchi par la justice, mais se voit réclamer les frais de procédure. Un recours a été déposé
Plus de 100 personnes se sont rassemblées le 8 juillet dernier à la vallée de Joux pour exiger la réintégration du délégué syndical de l’entreprise Dubois Dépraz, licencié fin juin
Plusieurs invités de taille se sont réunis à la journée d’études organisée par Movendo pour offrir un aperçu des succès de l’organisation mais aussi des défis qui l’attendent. Compte rendu
«Nous voulons que les entreprises partagent les gains de productivité»
Unia annonce le lancement à l’automne d’une vaste campagne salariale