Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Les frontaliers pourront continuer à télétravailler

Après de longues discussions entre la Suisse et la France, les deux voisins ont réussi à se mettre d’accord sur un régime fiscal pérenne en matière de télétravail. Fin décembre, il a été convenu d’autoriser le télétravail pour les collaborateurs frontaliers jusqu’à 40% du taux d’activité par an, et ce depuis le 1er janvier 2023. Rappelons que le développement de cette façon de travailler a explosé pendant la pandémie de Covid-19 et séduit ses usagers qui ont plaidé pour qu’elle perdure dans le temps. Le hic, c’est que les accords et les conventions bilatérales ne l’autorisaient pas… jusqu’à présent.

Cette solution permet d’éviter une répartition fiscale internationale des droits d’imposition, autrement dit sans impact fiscal pour les employeurs et le personnel concerné. Dans un communiqué de presse diffusé le 22 décembre dernier, le Conseil d’Etat genevois salue cet accord qui «répond aux besoins et demandes des entreprises et du personnel», mais qui prend également en considération «les préoccupations environnementales liées au trafic pendulaire». «Les intérêts financiers du canton de Genève seront préservés grâce à une participation de la Confédération», précise Nathalie Fontanet, conseillère d'Etat chargée du Département des finances et des ressources humaines.

Pour aller plus loin

Des mesures d’accompagnement plus précieuses que jamais

A l'entrée d'un chantier, un panneau sur lequel on peut lire: Des chantiers dignes, un travail décent!

Comme le montre le Rapport annuel du Secrétariat d’Etat à l’économie, trop d’entreprises continuent de tricher, rendant indispensables les contrôles

Un bon guide sur le droit du travail en Suisse

La Loi sur le travail s’applique-t-elle à tout le monde? Y a-t-il des questions qu’un recruteur n’a pas le droit de poser à un candidat? Est-ce vraiment utile de noter ses heures...

Stop à la déréglementation de la Loi sur le travail!

Les initiatives Graber et Sutter-Keller seront mises en consultation en août. Elles visent à favoriser la flexibilité de certains salariés, en autorisant par exemple des journées de travail de 12 heures…