Une initiative pour faciliter les naturalisations
Une initiative populaire fédérale «pour une citoyenneté moderne» va être lancée au printemps. Le projet est porté par l’Aktion Vierviertel – quatre quarts en allemand, en référence aux 25% d’habitants privés d’un passeport suisse et de droits politiques (hormis dans les cantons de Neuchâtel et du Jura et certaines communes). Fondée en Suisse alémanique en 2020, l’association mène campagne en faveur de l’égalité des droits politiques et sociaux de tous les résidents. Son manifeste postule un droit à la naturalisation pour toutes les personnes vivant en Suisse depuis quatre ans dans le cadre d’une procédure rapide et peu coûteuse. Tous les enfants nés dans notre pays devaient, en outre, obtenir automatiquement la nationalité. La présidente d’Unia, Vania Alleva, figure parmi les premiers signataires du manifeste. Le texte définitif de l’initiative devait être discuté dimanche dernier lors d’une assemblée d’Aktion Vierviertel, il n’avait pas été rendu public au moment d’écrire ces lignes. Selon la presse alémanique, il devrait proposer de réduire le délai d'attente pour déposer une demande de naturalisation, actuellement fixé à dix ans, et d’empêcher les décisions arbitraires prises par des communes et des comités de naturalisation.
Pour s’informer et participer, aller sur: aktionvierviertel.ch
Selon une étude de l’Université de Genève, près de 50000 filles et fils de saisonniers italiens auraient vécu clandestinement dans notre pays durant les Trente glorieuses. Soit trois fois plus que ce que la Suisse reconnaissait jusqu’alors. Et ce ne serait que la pointe de l’iceberg…
A Bienne, l’exposition «Nous, saisonniers, saisonnières…» revient sur les conditions de vie des travailleuses et des travailleurs étrangers qui ont construit la Suisse
Valais: un service étatique accusé de bafouer des droits fondamentaux
Unia dénonce de graves dysfonctionnements au sein du Service de la population et des migrations de l’Etat du Valais, l’accusant de violer régulièrement l’accord sur la libre circulation des personnes et la Loi sur les étrangers
Le collectif «Alireza, on t’oublie pas», les jeunes de l’Etoile, la Coordination asile.ge, la Ligue suisse des droits de l’homme, le Silure, Solidarité Tattes, le SSP et Unia...