Electros: manif nationale le 19 mai à Zurich
Des électros et des membres du second œuvre sur la place de la Riponne lors du 1er Mai à Lausanne.
Les syndicats négocient cette année la nouvelle Convention collective de travail de l’installation électrique et des télécommunications. La branche et ses salariés sont aujourd’hui confrontés à de grands défis, notamment en raison de la numérisation. Pour y faire face, les travailleurs de l’électricité exigent des améliorations de leurs conditions de travail. Ils demandent des salaires attractifs avec une hausse de 150 francs par mois pour tous et de 200 francs pour les minimas salariaux, la retraite anticipée à 62 ans, cinq jours de formation continue, 20 francs d’indemnité repas et un 13e salaire pour les apprentis.
Une pétition soutenant ces exigences a déjà recueillis 4000 signatures. Elle sera remise à l’Union suisse des installateurs-électriciens le samedi 19 mai prochain à Zurich, à l’occasion d’une grande manifestation nationale des électros «Pour la défense de la branche et de son avenir».
Unia invite tous les salariés de l’électricité du pays à participer massivement, avec famille et amis, à la manifestation. Les transports sont gratuits et ouverts aussi bien aux membres syndiqués qu’aux sympathisants.
Manifestation: samedi 19 mai à 13h30 à Zurich, Walchebrücke (à côté de la gare). Réservations et horaires des départs en train: www.unia.ch/electro
A Genève, comme ailleurs en Suisse romande, Unia a lancé une vaste campagne sur les chantiers pour connaître les revendications principales des travailleurs du secteur en vue du renouvellement conventionnel
Les ramoneurs valaisans bénéficient désormais d’une convention collective de travail. Avec, entre autres améliorations, la possibilité d’une retraite anticipée à 62 ans. Une première suisse dans la branche
A la suite de l’intervention d’Unia, la direction de l’entreprise genevoise s’est mise aux normes. Elle planche également sur des solutions de reclassement des employés à l’interne
Une entreprise active dans le second œuvre à Meyrin a licencié cinq de ses neuf employés. Certains ont plus de 50 ans. Les motifs économiques évoqués ne semblent pas tenir la route, tant le nombre de commandes est élevé. Soutenus par Unia, les travailleurs craignent une volonté de sous-traiter les travaux. Une réponse à leurs doléances devrait leur parvenir cette semaine