Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Baoshida Swissmetal en difficulté, Unia attend des garanties

A Reconvilier, Baoshida Swissmetal continue de lutter pour sa survie. Le 8 octobre, la filiale du groupe chinois a obtenu du Tribunal régional du Jura bernois-Seeland un ajournement de faillite jusqu’à mi-avril 2019. Un avocat de l’étude Frôté & Partner à Bienne a été nommé en qualité d’administrateur avec pour mission de trouver une issue au surendettement de la société. L’année dernière, la RTS avait révélé que l’entreprise accumulait pour 4,8 millions de francs de créances impayées, dont plus de 2 millions de charges sociales. «La nouvelle ne surprend donc pas le responsable de l’industrie d’Unia Transjurane: «Ça ne nous étonne pas, on savait que Swissmetal était en grande difficulté. Si le tribunal a rendu cette décision, c’est qu’il juge qu’une solution peut être trouvée, on aimerait donc que tout se passe bien, mais nos expériences nous invitent à rester méfiant», indique Patrick Cerf. Jeudi dernier, une délégation d’Unia a rencontré la direction et le curateur. Lors de cette réunion, le syndicat a cherché à obtenir des garanties quant au paiement des salaires, du treizième salaire et des cotisations sociales. Une réponse à cette demande sera fournie à l’occasion d’une prochaine rencontre d’ici à la fin du mois, après une analyse comptable. En attendant, le directeur général, Claudio Penna, a déclaré que les cotisations sociales en retard avaient été rattrapées selon le plan négocié entre la société et la caisse de compensation, rapporte Unia. Affaire à suivre. «On est en lien permanent avec les commissions d’entreprise, on multiplie les contacts, on est au taquet», assure Patrick Cerf. 

Acquis en 2012 par le groupe Baoshida, Swissmetal emploie quelque 200 personnes sur le site de Dornach (SO) et dans l’ancienne usine de la Boillat de Reconvilier (BE), théâtre de grèves en 2004 et 2006. 

Pour aller plus loin

«Nous avons perdu la verrerie, mais nous partons la tête haute»

Après sept journées d’arrêt de travail, les grévistes avaient obtenu le report d’un mois des premiers licenciements et l’ouverture de négociations.

Le four de Saint-Prex (VD) a définitivement été arrêté ce jeudi 27 juin, après que le personnel ait arraché de haute lutte un plan social «acceptable» et tandis que des initiatives sont lancées pour recréer une filière verre en Suisse

Le personnel de Vetropack a son plan social

Après sept journées d’arrêt de travail, les grévistes avaient obtenu le report d’un mois des premiers licenciements et l’ouverture de négociations.

Soutenus par les syndicats Unia et Syna, les travailleurs et travailleuses de Saint-Prex (VD) ont obtenu des indemnités très supérieures aux précédents plans sociaux du groupe

Le jour où le drapeau d’Unia a flotté sur la verrerie de Saint-Prex

Le drapeau d'Unia flotte au dessus du bâtiment Vetropack

Menacés d’être licenciés sans plan social, les travailleurs et les travailleuses de Vetropack ont pris le contrôle de leur usine et mis la main sur le stock de bouteilles. Après sept journées de grève et d’occupation, ils ont obtenu l’ouverture de négociations. Récit

La grève chez Vetropack est suspendue

Les salariés de l'ultime verrerie de Suisse exigent le gel des licenciements, la conclusion d’un plan social et le maintien d'emplois industriels sur le site.

Après sept journées de grève, un accord a pu être trouvé sur les modalités de négociations pour un plan social.