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Les Gilets jaunes s’invitent à Genève

Des gilets jaunes devant le Palais des nations à Genève avec une pancarte indiquant: La France est un Etat de droits où aujourd'hui nous avons seulement le droit d'être d'accord!
©Neil Labrador

Quelque 1000 Gilets Jaunes ont manifesté devant la place des Nations pour dénoncer les violences policières.

Le 20 février, environ 1000 gilets jaunes venus des quatre coins de la France se sont rassemblés sur la place des Nations entre 10h et 12h pour dénoncer, principalement, les violences policières et la répression judiciaire dont ils font l’objet depuis le 17 novembre dernier. A la plus grande surprise des observateurs du bout du lac, l’action a eu lieu dans le calme, sans débordement. De l’autre côté de la frontière, le bilan est lourd: en trois mois, on recense plus de 1700 blessés dont 5 mains arrachées, 20 personnes éborgnées et 69 grièvement touchées par des LBD 40, armes non létales dont le fournisseur officiel n’est autre que la Suisse... Par ailleurs, 8400 manifestants ont été arrêtés et 1800 ont été condamnés dont 316 ont été placés en détention.

Afin d’interpeller la communauté internationale sur les différentes violations des droits de l’homme dans l’Hexagone – notamment celui de manifester et de s’exprimer librement – et peut-être d’obtenir un coup de pouce des Nations Unies, les Français ont déposé en début d’après-midi un dossier au Haut-Commissariat des droits de l’homme. Les experts de ce dernier n’auront pas attendu leur venue pour réagir. Dans un communiqué du 14 février, ils constatent que le droit de manifester a été restreint «de manière disproportionnée» en France: «Garantir l’ordre public et la sécurité dans le cadre de mesures de gestion de foule ou d’encadrement des manifestations implique la nécessité de respecter et de protéger les manifestants qui se rendent pacifiquement à une manifestation pour s’exprimer», ont souligné les experts. Partant, ils encouragent les autorités «à repenser leurs politiques en matière de maintien de l’ordre» et à «ouvrir des voies de dialogue afin d’atténuer le niveau de tension et de reconnaître le rôle important et légitime que les mouvements sociaux jouent dans la gouvernance».

 

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