En août 1976, à Couvet, Marin et Peseux, quelque 1500 salariés de l’entreprise Dubied, constructeur neuchâtelois de machines à tricoter, se mettent spontanément en grève après la suppression de leur treizième salaire. A l’époque, un jeune cinéaste, Frédéric Godet, s’immerge dans ce mouvement social, le plus important dans l’industrie des machines depuis la signature de la paix du travail en 1937, pour réaliser Eléments de grève. En 2016, un autre film voit le jour, qui confronte les protagonistes des événements aux images du premier film. Une vingtaine de témoins, anciens grévistes ou non-grévistes, racontent à la réalisatrice, Véronique Rotelli, leur version des faits et confient les émotions ressenties à l’époque.
Un mois de grève au pays de la paix du travail, dimanche 17 novembre à 21h40 sur RTS2.
La Maison du peuple de la place Chauderon à Lausanne fête son 60 e anniversaire. Le bâtiment, surnommé le Kremlin, a bien des allures soviétiques. Mais il abrite non seulement des...
Le 2 juin 1976, les travailleurs de Sarcem, une société de microtechnique spécialisée dans la production d'automates à bobiner et basée à Meyrin (GE), décidaient d'occuper leur...
Il y a cent ans, Bienne passait en mains socialistes. Le Nouveau Musée de Bienne (NMB) retrace la genèse de ce virage et décrit ses impacts sur la vie quotidienne de la classe ouvrière. A voir jusqu'au 27 février
Il est l’une des mémoires de la lutte des Lip, ces ouvrières et ces ouvriers horlogers qui, à Besançon, occupent leur usine après l’annonce de 480 licenciements. Charles Piaget raconte cet «autre possible» qui était en marche