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La multinationale Vale toujours impunie

Action à Lausanne.
© Thierry Porchet

Le 25 janvier 2019, le barrage de Brumadinho au Brésil, exploité par la multinationale Vale, s’effondrait. Une catastrophe écologique et humaine causant la mort de plus de 270 personnes. Trois ans plus tard, des militants et des candidates d’Ensemble à gauche se sont rassemblés en solidarité avec les victimes. «Le caractère criminel de cet “accident” n’est plus à démontrer: une enquête a prouvé que la rupture était due à l’utilisation d’une procédure de manutention interdite à l’internationale en raison de sa dangerosité. Trois ans plus tard, la multinationale demeure impunie par les autorités brésiliennes», s’insurge Ensemble à gauche. La coalition dénonce également, une fois encore, «le régime d’imposition extrêmement favorable dont bénéficie la multinationale dans le canton». Cette critique a été régulièrement émise lors de manifestations et dans le cadre de résolutions au Grand Conseil ces dernières années. Pour mémoire, en 2015, ce sont les bassins de retenue de la mine de Mariana qui rompaient provoquant une catastrophe écologique sans précédent. Cette année-là, ainsi qu’en 2019, des militants de gauche avaient protesté devant le siège de Vale à Saint-Prex pour dénoncer les exactions de la multinationale. La semaine dernière, leur demande d’autorisation de rassemblement devant la société a été refusée. De quoi dénoncer des autorités «plus soucieuses de protéger l’image d’une multinationale que de garantir la liberté d’expression». Et d’où le déplacement de leur action devant le Département des finances du canton de Vaud à Lausanne.

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