Compensation du renchérissement pour les rentes AVS, AI et PC
Les rentes AVS, comme celles de l’AI et les prestations complémentaires et transitoires, devraient être indexées à la hausse du coût de la vie en 2023. Cette compensation intégrale du renchérissement a été acceptée par le Conseil national, puis par le Conseil des Etats, lors des sessions extraordinaires sur le pouvoir d’achat tenues respectivement les 21 et 26 septembre.
Il revient au Conseil fédéral de mettre en œuvre cette décision, qui a trouvé une majorité grâce à une alliance de la gauche et du Centre. Le gouvernement «doit rapidement préparer les adaptations et, lorsque nécessaire, les présenter au Parlement cette année encore, afin de permettre une entrée en vigueur en 2023», note l’Union syndicale suisse (USS) qui se réjouit de cette mesure, indispensable face au risque de perte du pouvoir d’achat qu’elle estime à environ une rente AVS mensuelle en raison de la forte inflation et des hausses de primes maladie.
L’indexation des rentes AVS est d’autant plus importante que celles de la plupart des caisses de pension ne sont pas adaptées au renchérissement. L’USS estime qu’entre 2021 et 2024, une perte du pouvoir d’achat des rentes du 2e pilier de l’ordre de 100 francs par mois sur une pension moyenne est à craindre.
Payer plus pour toucher moins: les syndicats disent non à la réforme du 2e pilier
Pour la majorité des assurés, ce projet, sur lequel les Suisses votent le 22 septembre, aurait pour conséquences une augmentation des cotisations et une baisse des rentes. On risque ainsi de perdre ce qu'on a gagné avec la 13e rente AVS
Le projet de financement mis en consultation par le Conseil fédéral est loin de faire l’unanimité. Bras de fer en vue au Parlement
Un récent rapport de la Commission de haute surveillance du 2e pilier confirme que les caisses de pension se portent à merveille. L’USS réitère son opposition à la réforme de la LPP qui va dans le mauvais sens
Les seniors du Parti socialiste s’apprêtent à lancer une action nationale en faveur d’un accès automatique aux prestations sociales, qui vient de faire l’objet d’une interpellation au Grand Conseil vaudois