Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

«Une bouffée d’oxygène plus que bienvenue»

Les syndicats et plusieurs partis politiques s’unissent pour défendre l’augmentation des allocations familiales valaisannes soumise prochainement au verdict des urnes

Une importante votation pour les familles valaisannes se déroulera le 27 novembre. A cette date, les citoyens devront se prononcer sur une augmentation de 30 francs de l’allocation pour enfant, et de 20 francs pour celle de formation professionnelle pour atteindre alors respectivement 305 francs et 445 francs. Les Syndicats chrétiens interprofessionnels du Valais (SCIV), Unia et Syna ainsi que le PS, Le Centre et les chrétiens-sociaux du Haut-Valais ont uni leurs efforts pour défendre cette hausse combattue par référendum en dépit de la stagnation de longue date de ces prestations. «Cela fait treize ans maintenant que les allocations familiales n’ont pas été adaptées, précise Blaise Carron, secrétaire régional d’Unia Valais. Dans ce contexte, la hausse préconisée est plus que nécessaire et représente le strict minimum auquel peuvent prétendre les familles de ce canton.» Pour le syndicaliste, la majoration envisagée serait une «bouffée d’oxygène» plus que bienvenue dans une période de revenus à la traîne et d’inflation galopante, et ce alors que le salaire médian valaisan figure en queue de peloton des rémunérations dans notre pays. «Seul le Tessin en connaît un encore plus bas.» Le collaborateur d’Unia botte en touche les arguments des opposants réunissant le PLR, l’UDC et l’Union des indépendants. Ces derniers dénoncent une «politique arrosoir inefficace et antisociale de l’Etat», car toutes les familles, indépendamment de leur situation financière, bénéficieraient de la majoration envisagée. «Un argument fourre-tout et qui n’en est pas un... 80% des enfants valaisans sont issus de familles à bas et moyens revenus.» Blaise Carron ne croit pas davantage à une baisse de la compétitivité des entreprises, risque brandi par les adversaires du projet. «Leurs charges ne seraient majorées que de 0,12%», souligne le collaborateur d’Unia, rappelant au passage que les sociétés du canton profitent depuis quelques années «d’une très généreuse réforme fiscale leur permettant d’économiser plusieurs centaines de millions de francs d’impôts annuellement». Et le secrétaire régional de noter encore que les salariés valaisans sont déjà les seuls en Suisse à participer au financement des allocations familiales. Et qu’ils contribueraient eux aussi à cette augmentation.

«En cette période trouble et d’incertitude, un soutien franc et massif aux familles valaisannes serait également l’expression en acte de la volonté de continuer à vivre dans une société qui cherche à préserver et à développer le vivre ensemble et le bien commun», conclut le syndicaliste, invitant les citoyens à voter massivement en faveur de ces deux augmentations d’allocations.

Pour aller plus loin

L’initiative «1000 emplois» balayée par le Grand Conseil genevois

Des militants en faveur de l'initiative. Une banderole: Pour une sortie de crise écologique et sociale: création d'emplois et réduction du temps de travail.

Le 22 septembre, environ cent personnes ont manifesté devant l’Hôtel de Ville à Genève avant la session parlementaire pour appeler le Grand Conseil à soutenir plusieurs objets...

Parité des genres… et des classes sociales

Hémicycle d'un parlement.

Soutenus par les syndicats et les partis de gauche, les collectifs féministes se battent pour une parité entre hommes et femmes dans les Parlements et les autres institutions...

«Nous traversons une période critique»

Portrait de Mattia Lento.

Journaliste à "Area", la publication italophone d’Unia, Mattia Lento se présente aux élections italiennes du 25 septembre pour «stopper la droite», mais aussi «renouveler la gauche»

Neuchâtel: une assurance solidaire pour les soins dentaires

Des brosses à dents.

Unia soutient l’initiative cantonale soumise au peuple le 25 septembre