Lausanne: Stop au pillage des matières premières!
Sur la place du Port à Ouchy, à quelques enjambées du Beau-Rivage Palace, près de 200 personnes s’étaient rassemblées le mardi 21 mars pour protester contre la tenue annuelle du Sommet mondial des matières premières, ou Commodities Global Summit. Les négociants et les spéculateurs du monde entier étaient réunis pour la 12e fois dans l’hôtel voisin. Le rassemblement avait été organisé par le Collectif Sud Global, Solidarités Vaud, Contre-attaque & autonomie ainsi que le POP de Lausanne. Ensemble, ils ont dénoncé les profits réalisés par les multinationales du Nord en exploitant les populations du Sud et en détruisant leur environnement. Des entreprises qui ont aussi surfé sur la crise du Covid et celle de la guerre en Ukraine pour amasser des bénéfices records. La Suisse était aussi dans le viseur des manifestants, elle qui est «un des centres nerveux du négoce international» et qui abrite sur ses terres des sociétés aux noms empreints de violations des droits humains ou de catastrophes. Parmi elles: Chiquita, Cargill, Trafigura ou encore Vale. «Honte à la Suisse qui accueille les affameurs de la planète», a lancé un des intervenants, en appelant à la solidarité avec les peuples du monde entier.
Pas question d’abandonner les victimes de la crise! Le maintien des emplois et des salaires et la compensation des pertes de pouvoir d’achat relatives aux effets de la pandémie figurent au cœur des priorités de l’Union syndicale suisse. Lors de sa conférence annuelle, l’organisation faîtière a présenté son agenda 2021
«Des augmentations de salaires sont possibles et nécessaires.» Tel est le message transmis lundi par l’Union syndicale suisse (USS) et ses fédérations, notamment Unia, le SSP et l...
Le plan de relance adopté par le Conseil d’Etat fribourgeois ne convainc pas Unia, le syndicat estimant qu’il sert surtout les entreprises
Plus de 20000 personnes ont signé l’appel «Pour une sortie de crise solidaire» des syndicats. Ce dernier, remis la semaine passée à la Chancellerie fédérale, demande que les personnes à bas revenus perçoivent l’intégralité de leur salaire en cas de chômage partiel. Autre revendication: l’interdiction des licenciements