Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Protection des plus bas salaires chez Syngenta

Bonne nouvelle pour les employés de Syngenta Monthey touchant les plus bas salaires: cette catégorie de travailleurs – essentiellement le personnel de la production – bénéficiera dès le mois d’avril d’une augmentation minimale de leur rémunération de 1,7%. Cette hausse compense intégralement le renchérissement du coût de la vie. «Sur ce point, nous sommes très satisfaits. Cette augmentation contrebalance ainsi entièrement la perte de pouvoir d’achat consécutive à l’inflation. Nous avons au moins l’assurance que ces personnes-là n’en pâtiront pas», commente Blaise Carron, secrétaire régional d’Unia Valais, en charge de l’industrie. Et le syndicaliste d’appeler les autres entreprises de la chimie à adopter ce même type de protection pour leurs collaborateurs. Le représentant d’Unia précise encore que l’accord conclu au terme de deux séances de négociations entre la commission du personnel et la direction prévoit une hausse de la masse salariale de 2,2%. Cette dernière, après revalorisation des salaires des travailleurs les moins bien lotis, sera répartie de manière individuelle, au mérite.

A noter que Syngenta compte en Valais quelque 900 employés dont environ la moitié sont assujettis à la convention collective de travail.

Pour aller plus loin

Des négociations difficiles, mais des améliorations essentielles

La CCT MEM couvre plus de 100 000 travailleurs.

Les partenaires sociaux de l’industrie des machines sont parvenus à s’entendre sur le contenu d’une nouvelle convention collective

Des horaires fort de café!

bisons devant l'usine Nespresso à Avenches

Les employés de production de Nespresso refusent le réaménagement drastique des horaires. Unia a été appelé à la rescousse et craint un licenciement collectif déguisé

Nouvel accord chez BASF Suisse

Après négociations entre l’entreprise allemande et les partenaires sociaux, quelques améliorations ont été obtenues, notamment des mesures de santé

Salaires de misère dénoncés en Valais

Blaise Carron, secrétaire syndical d'Unia, devant l'entreprise Adatis à Martigny.

Unia dénonce des salaires «scandaleusement bas» dans l’entreprise Adatis, à Martigny, et exige des adaptations immédiates