Les militantes et les militants d’Unia Genève dans la rue pour l’AVS!
«Après une longue vie de travail, tout le monde mérite une vieillesse dans la dignité!» C’est avec ce mot d’ordre que les militantes et les militants d’Unia Genève ont occupé les rues du canton le samedi 10 février, à l’occasion d’une journée de formation et d’action. Les membres et les syndicalistes de tous les secteurs ont distribué des flyers sur le marché de Rive, à la Jonction, au Lignon, à Vernier ou encore à Bel Air, pour inciter à voter en faveur de la 13e rente AVS et contre le relèvement de l’âge de la retraite.
«La présence des militants dans la rue est d'autant plus importante qu’ils apportaient leur message personnel de travailleurs dans les discussions avec les passants. Ils soulignaient que leur retraite ne suffirait plus malgré le travail de toute une vie et qu’une augmentation de l'âge de la retraite menacerait gravement leur santé. Les témoignages étaient nombreux et bien souvent, l’échange d’expérience nourrissait les discussions», note Unia Genève dans un communiqué. Le syndicat y dénonce aussi la lettre de campagne des cinq anciens conseillers fédéraux, démarche ayant choqué plus d’un travailleur. «On voit bien que ces gens-là ne savent pas ce que c’est que notre travail!» a réagi une militante.
Unia Genève rappelle que l'AVS profite à tous les assurés, et de manière principale aux salariés dont les revenus sont les plus bas. «La redistribution solidaire via l'AVS est unique: 92% des assurées et des assurés reçoivent plus de rente de l'AVS après la retraite qu'ils ont versé au titre des déductions salariales.» Et le syndicat de conclure: «Après une telle journée, les chances de remporter une votation historique avec l'initiative AVS x13 sont dans toutes les têtes!»
Le projet de loi français qui prévoyait de revoir les indemnités de chômage des frontaliers à la baisse a été partiellement abandonné. Aux côtés de la CGT, les syndicats des pays voisins, dont Unia, s’en réjouissent et restent mobilisés.
Le projet de loi français qui prévoyait de revoir les indemnités de chômage des frontaliers à la baisse a été partiellement abandonné. Aux côtés de la CGT, les syndicats des pays voisins, dont Unia, s’en réjouissent et restent mobilisés.
«Une mesure discriminatoire à l’encontre des frontaliers»
Les partenaires sociaux français ont validé un projet d’accord sur l’assurance-chômage qui pénaliserait les frontaliers. Le Groupement transfrontalier européen est prêt à aller jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme.
Après leur victoire dans les urnes, les syndicats veulent de meilleures rentes et un contrôle accru des caisses. Mais dans l’immédiat, la priorité, c’est le financement de la 13e rente AVS.