Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Les nettoyeuses de l’Etat de Genève doivent réintégrer la fonction publique

Une pétition des syndicats Unia et SIT dénonce la précarisation du personnel induite par la sous-traitance de ce travail à des privés.

Les nettoyeuses et les nettoyeurs qui assurent l'entretien des locaux de l'administration cantonale genevoise doivent être intégrés au personnel de l'Etat. Voilà ce que réclament les syndicats Unia et SIT à travers une pétition qu'ils ont lancée en septembre à l’intention du Grand Conseil. Actuellement, ce travail est confié à des sous-traitants privés, ce qui ne va pas sans problèmes. 
Les syndicats rappellent que le nettoyage est effectué essentiellement par des femmes qui cumulent plusieurs emplois pour subvenir à leurs besoins. Avec des horaires entrecoupés, leurs journées de travail commencent souvent au petit matin pour se terminer tard en soirée, impliquant des déplacements sur plusieurs sites. Pour remporter les mandats, les sous-traitants proposent les tarifs les plus bas possibles. Au final, c'est le personnel qui fait les frais de cette sous-enchère, puisqu'on exige de lui qu'il réalise la même quantité de travail dans des délais de plus en plus courts.
Les syndicats estiment que le Canton doit suivre l'exemple de la Ville de Genève, qui a réinternalisé le nettoyage à la fin de 2023. «Avec sa pratique d'externalisation, l'Etat devient le principal acteur de la précarité des femmes dans cette branche d'activité», dénonce la pétition. 

Cliquez ici pour signer la pétition

Pour aller plus loin

Travail détaché: la nouvelle directive européenne vient d’entrer en force

Révisé en 2018, le texte comporte des améliorations pour les travailleurs concernés

Canicule: danger accru sur les chantiers avec la pandémie

Ouvriers avec des bouteilles d'eau.

La pression des délais, renforcée par la crise sanitaire, augmente encore les risques dus à la chaleur intense. Unia exige que la santé des maçons soit préservée

«La France et la Suisse doivent se serrer les coudes»

Les frontaliers ont dû jongler entre deux pays qui ont réagi différemment dans la lutte contre le coronavirus. Michel Charrat, président du Groupement transfrontalier européen depuis 22 ans, répond à nos questions

«Swiss Interim ne doit plus être autorisé à exercer»

En sursis concordataire, la société de travail temporaire accumule 750 000 francs de dettes, dont plus de 70 000 francs de salaires impayés à son personnel. Unia dénonce un scandale