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Du cinéma pour un futur durable

Affiche du festival.

Le 16e Festival du film vert propose partout en Suisse romande, en France voisine ainsi qu’à Lugano pléthore de documentaires sur des questions écologiques. Essentiel

Depuis seize ans déjà, le Festival du film vert a pour objectif de sensibiliser le grand public aux questions de développement durable sous différents angles. Comme chaque année, l’Association du même nom met à l’honneur des documentaires traitant de l’environnement au travers de thèmes tels que la surconsommation, l’industrie alimentaire, mais aussi la beauté de la nature et les initiatives citoyennes pour la sauver, au niveau local comme international. Cette année, elle met l’accent «sur la remarquable mobilisation des jeunes face aux défis climatiques». Une cinquantaine de villes de Suisse romande, de France, ainsi que Lugano projetteront autant de films. La journée d’ouverture aura lieu à Annecy avec plusieurs séances en présence des réalisateurs et la remise du Prix Tournesol du documentaire vert. Un film sera à l’affiche dans toutes les régions (dans des cinémas et autres lieux socioculturels): Génération Greta, de Johan Boulanger et Simon Kessler (France, 2020). Celui-ci propose les portraits de neuf jeunes femmes de nationalités et d’âges différents (12 à 24 ans) qui portent un même combat universel, celui de «sensibiliser le monde à l’urgence climatique, de lutter contre l’inaction des politiques et de promouvoir un changement de société radical où la nature et la justice sociale sont remises au centre des préoccupations». Plus chauds que le climat, du réalisateur Bastien Bösiger (Suisse, 2020), suit quant à lui quatre jeunes dans le cadre des manifestations de la Grève du climat à Bienne.

Luttes et alternatives

Entre autres enquêtes, citons Fast Fashion (France, 2021), du réalisateur Gilles Bovon, qui dénonce les dessous de la mode à bas prix; Pomme de discorde (Suisse, 2020), de Daniel Künzi, qui s’immerge dans le scandale de ces fruits importés du Chili sur des terres arrosées par les pesticides de Syngenta pourtant interdits dans l’Union européenne; ou encore A contresens. Voiture électrique: la grande intoxication (Suisse, 2020), de Jérôme Piguet.

Des documentaires montrent aussi la formidable créativité humaine pour changer le monde. Ni les femmes ni la terre, des réalisatrices Marine Allard, Lucie Assemat et Coline Dhaussy (France, 2018), nous fait voyager en Argentine et en Bolivie dans une perspective écoféministe. Le temps des arbres, de la réalisatrice Marie-France Barrier (France, 2019), propose d’aller à la rencontre de forestiers, de paysans, de vignerons, d’instituteurs et de médecins qui ont mis la forêt au cœur de leurs pratiques. Tandis que le journaliste Benoît Bringer, dans Food for change (France, 2019), s’immerge dans de nouveaux modèles alimentaires respectueux de la nature. Dans cette odyssée du Film vert, les animaux ont aussi leur place: souris des moissons, ours, lucioles, loup ou encore panthère des neiges. Quand la nature dévoile toute sa magie.

Le programme du Festival du film vert et tous les lieux sur: festivaldufilmvert.ch

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