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1000 arbustes pour les oiseaux

Plantation d'arbustes.
© DR

Le Groupe des Jeunes de Nos Oiseaux, actif dans la recréation de biotopes favorables à la biodiversité.

Sympathique initiative menée par le Groupe des Jeunes (GDJ) de Nos Oiseaux: les 8 et 9 novembre derniers, celui-ci a procédé à la plantation sur les hauts de Bex de 1000 arbustes indigènes destinés à abriter une riche biodiversité et contribuant à promouvoir une hétérogénéité du paysage. Un nombre cinq fois plus élevé qu’en 2019, lors d’une même démarche entreprise par les participants à Saillon, en Valais. «Chaque année nous tentons de mettre sur pied une action de ce type. Cette édition, en raison de la limitation de réunion à cinq personnes dictée par les règles liées au Covid-19, a été échelonnée sur deux journées», précise Célestin Luisier, 22 ans, responsable de la section Valais. Le terrain choisi appartient à un membre de la famille du jeune homme. Les espèces sélectionnées, une quinzaine que l’on trouve dans nos forêts, doivent favoriser à terme la présence de différentes variétés d’oiseaux: la pie-grièche écorcheur, le bruant jaune, la fauvette grisette ou encore le moineau friquet. «L’idée est de créer de nouveaux lieux de nidification dans l’espoir d’augmenter les effectifs de différentes espèces. Le manque de haies, l’exploitation intensive des champs comme la disparition d’insectes – 80% en 30 ans, selon les estimations – créent de fortes pressions sur de nombreuses populations d’oiseaux nicheurs. Ces dernières sont menacées, particulièrement en milieu agricole», déplore Célestin Luisier, citant par exemple le bruant proyer, autrefois très répandu, et dont il ne resterait plus que 120 à 150 couples. Le torcol fourmilier est aussi en déclin, peinant à trouver de la nourriture en raison de l’intensification de l’agriculture...

Dans ce contexte, le GDJ de Nos Oiseaux s’engage dans la restauration et la création de biotopes plus favorables à leurs protégés. L’équipe compte en Suisse romande une centaine de membres de moins de 25 ans, animés par un souci partagé de protection de l’environnement. «Notre activité principale reste toutefois l’observation des oiseaux, dans des endroits répertoriés ou au hasard.» Une passion à laquelle s’adonne Célestin Luisier depuis de nombreuses années. «J’ai toujours passé beaucoup de temps à l’extérieur, d’abord à être à l’affut de chevreuils, de chamois, etc. Puis, je me suis tourné vers les oiseaux, fasciné par leur diversité, leur manière de se mouvoir», précise encore cet étudiant en biologie à l’Université de Berne, corédacteur du périodique Le Héron lancé par l’association. «L’oiseau qui m’a le plus marqué? Le tichodrome, un passereau aux ailes rouges, avec un long bec, vivant dans les falaises et cherchant sa nourriture dans les anfractuosités des parois rocheuses», répond le Valaisan qui deviendra, dès l’an prochain, président de la section romande...

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