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CCT de l’horlogerie : de réelles avancées

Les secrétaires syndicaux d’Unia font en ce moment la tournée des entreprises horlogères et microtechniques pour informer le personnel des avancées de la nouvelle convention collective de travail (CCT) de la branche. Entré en vigueur en juillet, le nouveau contrat collectif, négocié entre Unia et la Convention patronale de l’industrie horlogère, et qui bénéficie à près de 55000 salariés dans plus de 500 sociétés, reste à la pointe du progrès du social.

Rappelons que le congé maternité est ainsi porté de 17 à 19 semaines payées à 100% (alors que la loi ne prévoit que 14 semaines à 80%), tandis que le congé paternité, renommé «congé de naissance pour l’autre parent», atteint 3 semaines à 100% (contre 2 semaines à 80%). Parmi les autres améliorations, mentionnons qu’une protection contre le licenciement des collaborateurs âgés de plus de 55 ans est introduite et que la rente-pont, accessible un an avant l’âge de référence, augmente, elle, de 6000 francs pour atteindre 30000 francs sur l’année. La participation patronale aux frais maladie passe de 175 à 195 francs par mois. Notons encore que le travail temporaire se voit limité à deux ans, l’employeur ayant l’obligation au bout de ce délai de proposer un contrat fixe.

«Les travailleurs et les travailleuses que nous rencontrons se montrent satisfaits de ces améliorations. Il faut reconnaître que c’est une très bonne CCT de l’industrie», indique Raphaël Thiémard, responsable de la branche horlogère d’Unia.

Des négociations salariales se tiennent en ce moment entre les partenaires sociaux, nous y reviendrons.

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