«Nous voulons vivre», exigent les auteurs d’une récente pétition critique vis-à-vis de la gestion de la pandémie actuelle. Lancée au début février par un comité citoyen, cette dernière a déjà été signée par quelque 2000 personnes. Et comporte plusieurs revendications. Avec, en premier lieu, une reconsidération des activités à maintenir ouvertes. «Personne ne souhaite mettre en concurrence la vie sociale et la santé d’autrui. Mais notre vie associative, culturelle ou encore politique est mise entre parenthèses depuis des mois. Pourquoi ne pas commencer par fermer les activités les plus inutiles pour la population ou les plus polluantes?» interroge Arthur Auderset, l’un des initiants du projet. Le texte demande également des services publics adaptés aux besoins sociaux ainsi que la mise en œuvre d’une transition écologique. «Nous ne sommes pas prêts à sacrifier nos vies à cause d’un Etat qui n’a pas voulu investir correctement dans les services de la santé. Quant à l’écologie, il s’agit de la cause profonde de cette pandémie. Nous devons nous attaquer à la source du problème si l’on souhaite éviter une prochaine crise», affirme Arthur Auderset avant de conclure: «On ne peut pas continuer à vivre dans un système qui nous impose des décisions sans nous concerter. C’est une question de démocratie.»
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