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Dépôt de la pétition Feminist Asylum à Berne

14 juin à Neuchâtel. Banderole "solidarité avec les femmes du monde entier".
© Lucas Dubuis

La solidarité féministe au-delà des frontières s’est aussi exprimée durant la manifestation du 14 juin à Neuchâtel.

La pétition féministe européenne a été remise le 14 juin au Conseil fédéral et au Parlement suisse

Le 14 juin étant une journée de mobilisation féministe en Suisse, la coalition européenne Feminist Asylum en a profité pour remettre sa pétition au Conseil fédéral et au Parlement. Celle-ci avait déjà été déposée le 18 mai auprès de la Commission européenne des pétitions à Bruxelles, munie de plus de 39000 signatures récoltées entre novembre 2021 et mai 2022.

Pour rappel, Feminist Asylum regroupe 261 organisations de 18 pays d’Europe, et sa pétition demande une reconnaissance effective des motifs d’asile propres aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTIQA+.

«Aujourd’hui, les femmes qui prennent la route de l’exil pour fuir un mariage forcé, éviter des mutilations génitales, se protéger d’un compagnon violent ou échapper à des menaces de mort en raison de leur orientation sexuelle, subissent souvent des violences lourdes aux frontières de l’Union européenne», reprend le communiqué de presse de la coalition. Trafic d’êtres humains, viols ou encore refoulement aux frontières: les femmes sont exposées à des violences qui les marqueront à vie. Briser le silence et obtenir l’application des Conventions internationales de protection des droits humains ratifiées par la majorité des Etats de l’espace Schengen, dont la Suisse, voilà l’objectif de cette pétition.

Trois élues nationales s’engagent activement à Berne en défense de cette requête et à travers des interpellations: la Verte Delphine Klopfenstein Broggini, Stéfanie Prezioso, élue d’Ensemble à Gauche, et la conseillère aux Etats Lisa Mazzone. Leurs demandes portent notamment sur l’accès à l’avortement pour les victimes de viol ou encore sur l’interdiction du renvoi des femmes enceintes de plus de 28 semaines. Au Parlement de faire sa part.

Pour aller plus loin, voir sur: feministasylum.org

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