Après avoir rejeté le travail dominical dans les zones touristiques urbaines, le Conseil des Etats a balayé, le 17 mars, une motion déposée par le PLR Philippe Nantermod. Celui-ci voulait permettre aux «commerces de proximité, de petite taille et dont l’assortiment est celui d’une épicerie» d’ouvrir le dimanche. Pour Unia, ce rejet du Parlement est un signal positif pour les vendeuses et les vendeurs. Car aujourd’hui déjà les conditions de travail sont pénibles, notamment du fait d’horaires demandant une très grande flexibilité. Reste que les velléités de la droite sur l’ouverture des magasins le dimanche ne sont pas enterrées. «Une initiative déposée par le canton de Zurich demande de tripler le nombre de dimanches ouverts autorisés, ce qui les ferait passer de quatre actuellement à douze. L’interdiction du travail du dimanche serait ainsi, de fait, supprimée», dénonce Unia, dans un communiqué. Le syndicat s’inquiète de ces attaques contre la loi sur le travail et des conséquences sur la santé du personnel de la vente et, par conséquent, de la logistique, de la branche de la sécurité et du nettoyage. Et de conclure: «Il est plus que jamais crucial de barrer la route à ce projet.»