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Genève: les infirmières des blocs débraient

Infirmières bras croisés.
© Eric Roset

Une vingtaine d’infirmières des blocs opératoires des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont débrayé durant une heure et demie le 1er septembre. Elles contestent un projet de la direction de revoir la méthode de calcul des heures effectuées. L’horaire de 7h à 17h30 ne serait ainsi plus comptabilisé que 9h30, contre 10h aujourd’hui, ce qui les obligerait à travailler un jour de plus par mois. De quoi mettre en colère les infirmières, dont le temps pour s’habiller le matin et se changer le soir n’est déjà pas décompté, qui ne bénéficient pas de pauses lumière alors qu’elles restent jusqu’à sept heures d’affilée sans voir le jour et qui ont connu des mois difficiles en raison du Covid-19. Elles demandent l’ouverture de négociations et ont mandaté Avenir syndical à cette fin. Mais ce nouveau syndicat des services publics genevois, issu d’une scission du SSP, n’est pour l’heure pas reconnu comme interlocuteur par les HUG. Si ceux-ci s’obstinent à refuser le dialogue, «d’autres débrayages auront lieu», prévient Avenir syndical, qui a réussi là sa première manifestation publique.

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Ils avaient exigé en décembre le retrait du label «Friendly Work Space» attribué par une fondation destinée à promouvoir la santé alors que leurs conditions de travail sont inacceptables