Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Hommage aux victimes d’écocides

Manifestants déversant un liquide rouge dans la rue.
© Thierry Porchet

Jeudi 6 juin, une marée rouge devait recouvrir la place Fédérale, dans laquelle des êtres humains se seraient couchés «en hommage aux victimes des écocides passés, présents et futurs». Finalement, le liquide symbolisant le sang aura été déversé vers le marché de Berne, là où la police a retenu la centaine de manifestants de la section suisse du mouvement international Extinction Rebellion (lancé le 31 octobre 2018 à Londres, présent aujourd’hui dans plus de 50 pays). Ce jour-là, le Conseil national devait examiner un postulat concernant l’instauration du Fonds vert pour le climat. L’occasion pour le mouvement écologiste de rappeler la gravité de la situation et de prouver sa détermination à poursuivre ses actions tant que ses demandes ne seront pas entendues par le gouvernement. Soit la diminution des émissions de gaz à effet de serre de tous les secteurs de l’économie jusqu’à zéro net d’ici à 2025, puis la mise en place de toutes les mesures nécessaires pour préserver la biodiversité, ainsi que l’information aux citoyens sur l’urgence d’agir. Pour mener ce processus, Extinction Rebellion demande également la création d’assemblées populaires pour une véritable démocratie participative.

Pour aller plus loin

Trois ans pour agir

Manifestation pour le climat en mars 2019 à Lausanne.

Dans sa dernière publication du 4 avril, le GIEC appelle une nouvelle fois à urgemment et drastiquement baisser nos émissions de CO2 pour espérer conserver une planète «vivable»

Des scientifiques appellent à la révolution climatique

Le 6 avril, dix-sept scientifiques suisses ont placardé sur le Palais fédéral des pages du rapport du GIEC publié deux jours plus tôt, afin de dénoncer l’inaction politique et l...

Le plastique, de fil en aiguille

Plusieurs étapes de l'atelier...

Entre artisanat à base de matériaux de récupération, sensibilisation et liens multigénérationnels et interculturels, l’association Tricrochet à Genève tisse une toile vertueuse pour lutter contre la pollution

La Suisse vit aux dépens des autres

Le 15 mars, déjà, la Suisse a atteint la quantité maximale annuelle de CO 2 qu’elle peut émettre afin de limiter le réchauffement à 1,5 °C comme elle s’y est engagée. Dans une...