Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

La jeunesse d’Unia monte au créneau

Des jeunes militants Unia tiennent un drapeau
© Darija Knezevic / Work

Non à la haine et à la violence! Des jeunes syndicalistes d’Unia sont montés au créneau, en l’occurrence sur les remparts du château de Bellinzone, pour défendre symboliquement les valeurs de tolérance et de solidarité promues par le syndicat. Et rappeler que l’union fait la force. La veille, le 1er juin, réunis en conférence, ils ont discuté des résultats de l’enquête menée par Unia auprès de quelque 1100 apprenties et apprentis sur leurs conditions de formation – qualité de l’enseignement, temps de travail, salaire, santé ou encore discriminations. Cette étude révèle la pression et le stress auxquels sont soumis les candidats au CFC. Une situation qui met en danger leur santé mentale et physique et affecte aussi leur vie privée, entraînant dépressions, états d’anxiété et épuisement professionnel. Sans oublier, dans ce contexte, un risque accru d’accidents. «Il faut davantage de vacances et de temps libre, une protection contre la discrimination et le harcèlement moral et des contrôles plus rigoureux des entreprises formatrices», a souligné Félicia Fasel, secrétaire de la jeunesse d’Unia. 

Les participants à l’assemblée, plus d’une cinquantaine, ont aussi profité de la rencontre pour échanger avec de jeunes socialistes et nouer des alliances. 

 

Pour aller plus loin

Grande manifestation syndicale mondiale à Genève

Manifestation d’ampleur des syndicalistes internationaux pour que l’OIT poursuive sa mission d’amélioration des conditions de travail et des droits des salariés.

Des délégués de syndicats de 40 pays ont revendiqué une OIT pour le XXIe siècle

Questions brûlantes au cœur de l’Assemblée de l’USS

Pierre-Yves Maillard, nouveau président de la faîtière syndicale, a mis en perspective dans son discours d’ouverture les enjeux syndicaux actuels

La Suisse épinglée par l’OIT

Alors que notre pays présidera la Conférence du centenaire de l’Organisation internationale du travail, il a été placé sur liste noire en matière de protection contre les licenciements antisyndicaux

«Il faut réguler le travail temporaire»

Une banderole d'Unia accrochée sur une grue sur laquelle on peut lire: "Stop au travail intérimaire sur les chantiers. 10% c'est un maximum!"

L’Union syndicale suisse s’inquiète d’une forme de travail précaire en plein essor