Ces trois dernières années, trois coups d’Etat ont secoué le Mali, le Burkina Faso et le Niger. En juillet dernier, ces trois régimes militaires, en proie au terrorisme djihadiste, ont décidé de s’unir dans une «Confédération des Etats du Sahel» en rupture avec les autres pays d’Afrique de l’Ouest. «Les mots d’ordre sont la coopération sécuritaire, ainsi que l’arrachement collectif de la souveraineté économique et monétaire comme conditions préalables pour une pleine indépendance politique et comme point de départ pour réaliser le rêve panafricain… Qu’en est-il réellement?» interroge le CETIM, qui coorganise – avec la CUAE et la ligue panafricaine-UMOJA – une conférence intitulée «La Confédération des Etats du Sahel: une renaissance panafricaine?» Celle-ci se déroulera mardi 24 septembre à l’Université de Genève, Uni Mail (salle MS150), à 19h. Le principal intervenant, Amzat Boukari-Yabara, historien et écrivain béninois, président de l’UMOJA apportera des clés de compréhension. Des messages vidéo seront aussi transmis lors de cette soirée de la part d’Aminata Traoré, écrivaine malienne et militante panafricaniste, d’Alex Anfruns, auteur de Niger: un autre coup d’Etat ou la révolution panafricaine?, de la Via Campesina Afrique de l’Ouest et du Centre Thomas Sankara au Burkina Faso.
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