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«Les moyens sont là»

Unia et les commissions du personnel de la branche chimique et pharmaceutique réclament une augmentation générale de salaire de 5%

Lors de leur récente conférence de branche, Unia et les commissions du personnel de la chimie et de la pharmacie se sont prononcés en faveur d’une revalorisation salariale de 5% dont 3,5% pour couvrir la hausse du coût de la vie. L’augmentation revendiquée est jugée à portée des sociétés concernées et indispensable pour les salariés confrontés à des charges qui prennent l’ascenseur. «Les entreprises de l’industrie chimique et pharmaceutique s’en sont bien sorties pendant la période de Covid: durant les années de crise 2020 et 2021, des groupes comme Novartis, Roche et Lonza ont continué à engranger d’énormes bénéfices. Ils le doivent à l’engagement sans faille de leurs salariés», souligne le syndicat dans un communiqué, estimant dans ce contexte le temps venu de majorer les salaires en conséquence. «Les entreprises en ont les moyens. Il s’agit du respect du travail fourni et d’une juste redistribution», commente Yves Defferrard, responsable du secteur industrie à Unia et membre du comité directeur. Les 5% d’augmentation générale réclamés visent à compenser le coût du renchérissement et l’explosion des primes maladie ainsi qu’à faire progresser les salaires réels. «C’est la première fois que les commissions du personnel adoptent une même ligne, formulant une revendication minimale commune de 5% en vue des négociations salariales qui débutent ce mois dans les entreprises», ajoute le collaborateur d’Unia, précisant que, d’habitude, les hausses sont évaluées en fonction des fluctuations et des capacités des sociétés. Le syndicat insiste encore sur le fait que peu de branches peuvent se targuer d’une croissance de la productivité aussi importante et de telles marges bénéficiaires que celles que connaissent la chimie ou la pharma. Non sans déplorer que cette situation n’ait profité presque exclusivement qu’aux actionnaires. «Cela doit cesser. Tout comme doit cesser la pratique insensée d’accorder uniquement des augmentations individuelles, selon des critères arbitraires fixés par l’entreprise seule. La crise actuelle place tous les salariés face à de gros défis. Il est donc nécessaire d’accorder une augmentation générale qui profite à l’ensemble du personnel.»

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