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Meilleure protection des temporaires

La Convention collective de travail Location de services (CCT LS) a été déclarée de force obligatoire depuis le 1er juillet dernier. Rappelons que cet accord, qui a été renouvelé l’an dernier pour trois ans, garantit le maintien des acquis en matière de conditions de travail et de protection sociale. «Le fait d’étendre le champ d’application d’une CCT permet que tous les travaux effectués dans une branche le soient aux mêmes conditions. Dans le cas présent, il s’agit d’un signal très positif pour le travail temporaire et les quelque 380000 personnes qui, chaque année, sont actives pour le compte de plus de 80 entreprises de services», précisent les partenaires sociaux signataires, dans un récent communiqué. Ces derniers, soit Swissstaffing, les syndicats Unia et Syna, la Société des employés de commerce et Employés suisse, indiquent encore dans leur communication les avancées obtenues en matière d’adaptations salariales. En 2022 et 2023, les salaires minimums connaîtront deux hausses successives, à savoir deux fois 40 francs pour les travailleurs non qualifiés et deux fois 25 francs pour ceux au bénéfice d’une formation. Au Tessin, le salaire minimum pour le personnel non qualifié sera aussi amélioré en deux étapes, le 1er décembre 2021 et le 1er décembre 2022, pour atteindre un montant total de 220 francs de plus par mois. «Grâce à ces augmentations progressives, le salaire minimum tessinois correspondra au salaire fixé à l’échelle cantonale.» Notons encore que la CCT LS contient non seulement des prescriptions en matière de conditions salariales et de travail mais aussi une solution de branche pour l’assurance d’indemnité journalière en cas de maladie et des réglementations modernes dans le domaine de la formation continue. Grâce à un fonds dévolu à ce dernier domaine, les temporaires peuvent toucher des subventions allant jusqu’à 5000 francs pour une formation continue, ainsi qu’une indemnisation pour perte de salaire. «Depuis la création de ce fonds, plus de 66000 demandes en la matière ont été soumises et presque 70 millions de francs investis dans l’avenir des travailleurs temporaires», ajoutent en substance les partenaires sociaux.

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