Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Mobilisation des travailleurs payante

Le personnel de Constantin Martial & Cie SA a accepté le plan social trouvé au terme de plusieurs séances de négociations

Epilogue dans l’affaire Constantin Martial & Cie SA, à Vernayaz, en Valais. Au terme de six séances de négociations, les syndicats SCIV et Unia sont parvenus à un accord sur le plan social avec la direction de PBM, propriétaire français de l’entreprise. Rappelons que le personnel avait mandaté les organisations de travailleurs pour défendre ses intérêts et obtenir des compensations «à la hauteur du préjudice subi» à la suite de l’annonce de la fermeture du site spécialisé dans les éléments préfabriqués en béton. Une clôture motivée par la décision de délocaliser la production en France, entraînant le licenciement de 33 personnes. L’accord qui a été adopté à l’unanimité le 29 mai par les collaborateurs définit des indemnités calculées en fonction de l’ancienneté, de l’âge et de la charge de famille. «C’est un plan social acceptable compte tenu du chemin parcouru entre la proposition initiale et le résultat obtenu», commente Blaise Carron, secrétaire régional d’Unia Valais, sans en révéler le détail. «Il ne saurait toutefois se substituer au maintien des emplois mais en atténue quelque peu les conséquences délétères de leur perte.» Selon le syndicaliste, cette issue est clairement liée à la détermination et à la mobilisation des salariés. Pour mémoire, les employés avaient organisé une action devant l’entreprise le 2 mai dernier afin de témoigner de leur colère et exiger des indemnités plus généreuses. «Cette mobilisation a constitué un tournant. La pression du personnel a clairement joué un rôle et conduit la direction à entrer réellement en négociation à partir de cette date», note le représentant d’Unia, rappelant encore que les syndicats s’étaient pour leur part rendu trois jours plus tard devant le siège de PBM à Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon, «où se prennent toutes les décisions». Dans un communiqué commun, le SCIV et Unia souligne encore «la force, la solidarité, le courage et la patience dont a fait preuve le personnel durant cette longue et pénible période de la négociation». Ils lancent aussi un appel aux employeurs potentiels afin qu’ils fassent un accueil bienveillant aux éventuelles postulations des salariés licenciés.

Pour aller plus loin

«Ce scandale doit prendre fin!»

Le centre Tri-Bagages de l'aéroport.

Les travailleurs du chantier de l’aéroport de Genève n’ont toujours pas été réintégrés, ni payés en totalité. Pire, une nouvelle entreprise veut leur faire finir le travail moyennant un salaire insuffisant

Dans la construction, la grève prend forme

Syndicaliste d'Unia à la rencontre des maçons.

Partout en Suisse, les syndicats recueillent l’avis des maçons quant à un possible débrayage. Dans ce sens, Unia Vaud organise une assemblée générale le 7 octobre à Lausanne

Flexibilisation à outrance

La SSE veut pouvoir faire travailler les maçons jusqu’à 58 heures par semaine. Tollé chez les syndicats

Sous-traitance infernale à l’aéroport

Installations pour le tri des bagages à l'aéroport de Genève.

A la suite du contrôle d’un chantier, une entreprise a été exclue du site, laissant sur le carreau une cinquantaine de travailleurs étrangers. Unia Genève exige leur retour et le paiement de leurs salaires