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Petit coup de pouce en faveur des chômeurs en fin de droits

Petites annonces d'un journal.
© Neil Labrador

le Conseil fédéral a fait un pas en faveur des chômeurs en fin de droits en accordant 120 indemnités journalières supplémentaires

C’est l’une des revendications d’Unia pour limiter les effets de la crise provoquée par l’épidémie: prolonger de 200 jours la durée d’indemnisation des chômeurs arrivant en fin de droits. Alors que le nombre de places vacantes se réduit comme peau de chagrin, la mesure apparaît en effet comme une nécessité pour éviter qu’une multitude de sans-emplois, en particulier des travailleurs de plus de 50 ans, ne se retrouvent à l’aide sociale. Mercredi dernier, le Conseil fédéral a fait un pas dans cette direction en accordant 120 indemnités journalières supplémentaires, soit un peu moins de 6 mois de chômage en plus. Relevons que la durée d’indemnisation varie aujourd’hui entre 9 et 24 mois suivant l’âge de l’assuré et la durée de cotisation. En outre, les chômeurs ne devront plus remettre chaque mois la preuve de leurs recherches d’emploi, une obligation quasi impossible à remplir dans certaines branches, qu’on pense à l’hôtellerie-restauration. Mais on n’a pas fini d’embêter les demandeurs d’emploi puisque, comme l’a précisé le conseiller fédéral Parmelin durant la conférence de presse du gouvernement, ces justificatifs devront être présentés «un mois après la suspension des mesures de lutte contre l’épidémie». Le responsable du Département de l’économie a encore annoncé d’autres mesures: l’entretien qui suit l’inscription se déroulera désormais par téléphone et le délai-cadre d’indemnisation pourra être allongé de deux ans si l’indemnisation complète n’est pas obtenue durant cette période. Enfin, en ce qui concerne le chômage partiel, sa durée est portée de 3 à 6 mois.

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