Les négociations salariales chez Holcim Suisse ont abouti à un accord. Dès le 1er avril, la masse salariale progressera de 0,5%, ce qui se traduira par des augmentations salariales individuelles. En outre, tous les salariés du producteur de ciment obtiendront une prime de reconnaissance de 500 francs. Les salaires minimums, quant à eux, restent inchangés. «En plus de la prime de reconnaissance, nous voulions obtenir une hausse générale des salaires. Nous estimons en effet que les travailleurs méritent plus, surtout que l’entreprise a enregistré de bons résultats en 2020. Mais la ronde salariale s’est révélée difficile, la direction de Holcim est restée campée sur une position très idéologique d’augmentations individuelles, commente Chris Kelley, coresponsable du secteur construction d’Unia. Au final, le résultat des négociations est satisfaisant compte tenu de la situation actuelle et en comparaison avec d’autres branches.»
Sur le chantier Bella Vista des conditions de travail assez moches
Unia est intervenu sur un chantier neuchâtelois où des travailleurs n’étaient pas payés
«On se bat pour nos droits. Nous vivons dans le pays le plus riche d’Europe, et pourtant dans celui où l’on doit travailler le plus. Nous ne sommes pas des machines!»
A Genève, le soleil juste levé, à 7h30, les travailleurs de la construction commencent à affluer sur la place Lise-Girardin, près de la gare. Café, croissants et sono sont en place...
Plus de 7000 maçons ont protesté ce lundi dans les rues de Genève, Lausanne, La Chaux-de-Fonds, Delémont et Fribourg contre les menaces de vide conventionnel et pour des conditions de travail dignes. Une mobilisation romande qui s’est poursuivie le lendemain dans la capitale vaudoise