Vallée de Joux: le Tribunal des prud’hommes a tranché
Le licenciement n’était pas abusif, selon le Tribunal des prud’hommes dans l’affaire du délégué syndical d’Unia Mickaël Béday (L’ES du 17 février). Face à l’entreprise Dubois & Dépraz, les recourants avaient pourtant de sérieux arguments. Comme le répète l’avocat, Me Mattenberger, «les activités syndicales de l’horloger n’ont pas fait plaisir à la direction, et des liens de temporalité importants existent notamment entre l’avertissement pour bavardage – que n’a pas reçu l’autre collègue –, le certificat médical indiquant des troubles de l’attention et l’erreur commise par mon client». Un moment d’inadvertance ou au contraire une faute volontaire? Et qui mérite un licenciement? Le Tribunal des prud’hommes de la Broye et du Nord vaudois a tranché en défaveur de Mickaël Béday. Les motivations de ce jugement ont été demandées par Me Mattenberger, afin de considérer la possibilité de faire appel au Tribunal cantonal.