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Vaste coalition pour un salaire minimum à Fribourg

Une large coalition, réunissant la gauche et les syndicats, prévoit de lancer une initiative cantonale pour un salaire minimum à Fribourg. Ce pour faire face aux salaires réels qui diminuent et aux coûts qui augmentent. «Après la crise du Covid, de nombreux emplois, présentés pourtant comme essentiels, sont toujours aussi mal payés et ne permettent pas de vivre correctement», dénoncent dans un communiqué commun l’Union syndicale fribourgeoise et ses fédérations (Unia, SSP, Syndicom, SEV, Syna), le PS, la Jeunesse socialiste, les Verts, le Centre gauche – PCS et les jeunes POP. Ils soulignent que près de 9% des salariés travaillant à plein temps doivent demander une aide de l’Etat. Pour l’heure, le montant du salaire minimum n’a pas encore été défini, mais la coalition espère la mise sur pied d’une telle initiative «dans les plus brefs délais». Neuchâtel, Jura, Genève, Bâle-Ville et le Tessin ont déjà leur salaire minimum. Les Villes de Zurich et de Winterthour ont accepté un projet analogue en votation le 18 juin. Et des récoltes de signatures sont en cours dans les cantons de Vaud et du Valais. Le 22 avril dernier (voir L’ES du 4 mai), l’Assemblée des délégués d’Unia Fribourg avait adopté une résolution allant dans ce sens, car «toutes et tous doivent pouvoir vivre dignement de leur travail».

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