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«Vivre pour travailler ou travailler pour vivre?»

La Jeunesse socialiste suisse lance une Alliance pour la réduction du temps de travail. Dans un communiqué diffusé quelques jours après la grève des femmes, elle souligne ne plus vouloir d’une économie qui ne profite qu’à une petite élite. Le parti rappelle que la productivité augmente, que les machines remplacent le personnel, mais que les profits ne sont pas répartis. De surcroît, se fondant sur diverses études, il relève que le travail non rémunéré des soins, majoritairement effectué par des femmes, représente 242 milliards de francs, soit un tiers du PIB. Et de renchérir: «Nous ne voulons plus nous mettre au service d’une économie dans laquelle les activités qui maintiennent la cohésion de notre société au cœur de celle-ci – élever les enfants, soigner les malades et les personnes âgées, cultiver l’amitié – n’ont aucune valeur. Nous ne voulons plus nous mettre au service d’une économie qui détruit notre planète. C’est pourquoi nous voulons enfin travailler pour vivre, au lieu de vivre pour travailler, et défendre une réduction du temps de travail à salaire constant. Pour un avenir pour les 99%, féministe et écologique.»

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Pierre-Yves Maillard, président désigné de l’USS qui entrera en fonction le 6 mai prochain, Vania Alleva, présidente d’Unia, et Manuela Cattani, secrétaire générale du Sit, ont participé à un débat animé par Alessandro Pelizzari, secrétaire régional d’Unia Genève, sur les enjeux pour le mouvement syndical de l’accord-cadre institutionnel entre la Suisse et l’Union européenne, en cours de consultation.

Lors d’un débat organisé par Unia à Genève, les syndicats ont confirmé leur volonté de se battre contre le nouvel accord-cadre entre la Suisse et l’Union européenne