Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Après l’éclaircie, des nuages sombres?

Bâtiments Swissmetal.
© Neil Labrador

Un triumvirat a été nommé à la tête de l’entreprise de Reconvilier, alors que son directeur a été prié de partir.

Mauvais signaux chez Swissmetal Industries, qui se sépare de son directeur général

Révélée la semaine dernière par Le Quotidien jurassien et Le Journal du Jura, la réorganisation de l’encadrement et le départ du directeur général de Swissmetal Industries inquiètent dans la région. «Les signaux ne sont pas bons», souligne Patrick Cerf, responsable du secteur à Unia Transjurane. Début août, Swissmetal Industries SA avait annoncé le rachat des actifs de Baoshida Swissmetal, sauvant ainsi de la faillite un fleuron de l’industrie installé depuis des décennies à Reconvilier et présent aussi à Dornach près de Bâle. Les quelque 160 salariés y travaillant, pour moitié sur chaque site, pouvaient enfin respirer. L’entreprise allait repartir sur de nouvelles bases. L’ensemble des travailleurs étaient repris dans la nouvelle société et cette dernière restait assujettie à la Convention collective de travail de l’industrie des machines (MEM).

Fin août, le président du conseil d’administration, l’industriel André Rezzonico, avait convoqué les collaborateurs des deux sites pour une séance d’information à la salle communale de Reconvilier. A l’issue de cette rencontre, Patrick Cerf avait dit sa satisfaction d’avoir entendu un dirigeant mettant le capital humain au premier plan, ce qui contrastait avec ses deux prédécesseurs, Xingjun Shang de Baoshida et Martin Hellweg de Swissmetal Boillat. Le syndicaliste d’Unia affirmait néanmoins rester attentif face à l’avenir. Moins de deux mois plus tard, les changements à la tête opérationnelle de l’entreprise, avec le départ du directeur Claudio Penna et la nomination de trois cadres à la direction, ouvrent une période d’incertitude et de crainte. «Je suis extrêmement surpris de ce changement abrupt. Ce n’est pas un bon signal. De plus, cela s’accompagne de trois autres licenciements. Au mois d’août, nous avions déclaré que nous resterions vigilants, mais là, nous sommes inquiets, appuie Patrick Cerf. C’est pourquoi nous avons demandé une rencontre avec la nouvelle direction.»

Pour aller plus loin

Les grévistes de Vetropack remportent une première victoire

Le personnel de la verrerie de Saint-Prex (VD) a cessé le travail ce vendredi 24 mai. Soutenu par Unia, il exige le gel des licenciements et l’ouverture de négociations pour un plan social digne de ce nom

Les licenciements sont suspendus jusqu’à fin juin et un plan social sera négocié

Les travailleurs de Vetropack en grève

Suite à l'annonce de fermeture, les travailleurs-euses demandent un minimum de respect

Le personnel de la verrerie de Saint-Prex (VD) a cessé le travail ce vendredi 24 mai. Soutenu par Unia, il exige le gel des licenciements et l’ouverture de négociations pour un plan social digne de ce nom

A Saint-Prex, après le choc, la lutte continue

Le personnel a participé à une action syndicale le 17 mai, réclamant du respect.

La direction de Vetropack a confirmé son intention de fermer l’ultime verrerie de Suisse et de procéder à des licenciements dès à présent. Soutenu par les syndicats, le personnel se mobilise désormais pour l’ouverture de négociations en vue d’un plan social

« Pas de licenciements sans un plan social ! »

action syndicale chez Vetropack

Le personnel de Vetropack, soutenu par Unia, a participé à une action syndicale ce vendredi pour exiger la négociation d’un plan social et le maintien des emplois pendant le processus