Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Carouge limite le travail temporaire

La Ville de Carouge s'est engagée à ne pas dépasser 10% de travail temporaire sur ses chantiers.

Bonne nouvelle! La Ville de Carouge s’engage à limiter le travail temporaire sur ses chantiers à 10%. Son Conseil administratif a signé un accord avec Unia allant dans ce sens pour protéger les travailleurs et les entreprises qui agissent loyalement, face au dumping salarial pratiqué par certains employeurs. Dès le 1er mai, les chantiers publics de la commune devraient donc limiter le nombre de travailleurs temporaires à 10% pour les entreprises de 20 travailleurs, «avec davantage de souplesse pour les petites structures et la possibilité d’une dérogation en cas de besoins dûment justifiés», indique le communiqué commun de la Ville de Carouge et d’Unia Genève. Face à la précarisation des conditions de travail sur les chantiers, le syndicat se réjouit de la prise de conscience d’acteurs publics. D’autres communes dont Vernier, Genève et le Grand-Saconnex, des régies publiques et des fondations immobilières ont déjà décidé de limiter le recours aux temporaires à 10% des effectifs.

Pour aller plus loin

Les chantiers doivent fermer

Contrôle d'Unia sur un chantier à Belmont (Vaud).

Unia martèle l’importance d’arrêter le travail de la construction. Un sondage montre que les mesures de protection de l’OFSP ne sont pas respéctées

«La priorité doit être la santé des travailleurs, pas les délais!»

Les syndicalistes d’Unia se sont rendus sur le chantier de l’aéroport de Cointrin à plusieurs reprises pour soutenir les ouvriers et ont constaté le non-respect des mesures d’hygiène.

Refusant de travailler à la suite de suspicions de cas de Covid-19 sur le chantier de l’aéroport, des ouvriers ont vu la police intervenir. Les chantiers genevois ont finalement fermé le 20 mars

«C’est comme si nous revenions au XVIIIe siècle»

Chantier d'En Chardon.

Un reportage de «Temps présent» aborde deux gros cas de dumping et de racket d’ouvriers sur des chantiers publics dénoncés par Unia

Amiante à l’école des Pâquis: Unia dépose une dénonciation pénale

De gauche à droite: François Clément, Fabrice Berney, José Sebastiao et Blaise Ortega.

Face à la gravité de la situation, le syndicat demande au procureur général de Genève de faire toute la lumière sur les responsabilités de chacun dans cette affaire d’exposition à l’amiante