De Bruno Breguet aux militants d’aujourd’hui
En 1970, Bruno Breguet, jeune militant neuchâtelois originaire de Coffrane, âgé d’à peine 20 ans, est arrêté en Israël alors qu’il tente de faire passer des explosifs pour la résistance palestinienne. Au cours de ses sept années de prison, l’homme se radicalise et, à sa sortie de prison, rejoint le terroriste Carlos. Il participe ensuite à plusieurs attentats avant d’entrer en contact avec la CIA en 1991, puis, quatre ans plus tard, de s’évanouir mystérieusement dans la nature. Dans son dernier documentaire, La disparition de Bruno Breguet, Olmo Cerri retrace le parcours de l’activiste en dialoguant avec plusieurs personnes qui l’ont côtoyé. Au-delà de l’intérêt historique de son film et des mouvements de lutte qui ont marqué cette époque, sa démarche s’inscrit dans un questionnement actuel: que pouvons-nous faire pour agir contre les injustices du monde? De quels moyens les activistes disposent-ils pour s’élever contre les noyades de migrants en Méditerranée, peser sur la problématique du dérèglement climatique, le conflit en Israël et son interminable liste de victimes palestiniennes? Et le réalisateur engagé de préciser que l’enquête menée sur Bruno Breguet est non seulement historique mais aussi existentielle, interrogeant le sens du militantisme et de ses limites.
La disparition de Bruno Breguet, à découvrir dans des salles romandes. Dates et horaires des projections: www.olmocerri.ch
Dans une Inde conservatrice, deux femmes se vouent un amour interdit. Une histoire féministe, forte et bouleversante sur fond de thriller racontée dans The Shameless.
L’association «Palestine, filmer c’est exister» organise le 16 avril à Genève une soirée de soutien en faveur d’une structure promouvant la production de jeunes femmes cinéastes. Des courts métrages à la clé.
Si les crevettes grises arrivent déjà décortiquées dans nos supermarchés, c’est que des personnes, au Maroc notamment, effectuent ce travail de forçat à la chaîne, et surtout à la...
Du 28 novembre au 2 décembre, le festival «Palestine, filmer c’est exister» nous donne à voir le quotidien des Palestiniens, en particulier de ceux qui vivent sous les bombes.