Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Dix secrétaires syndicaux décrochent leur brevet fédéral

Les nouveaux possesseurs du brevet fédéral de secrétaire syndical.
© Movendo

Les nouveaux possesseurs du brevet fédéral de secrétaire syndical, avec, à gauche, Giorgio Mancuso et Artur Bienko.

Ils sont les premiers à avoir passé les examens de la nouvelle formule de formation

Dix secrétaires syndicaux ont été félicités par Vania Alleva lors de la dernière Assemblée des délégués de l’Union syndicale suisse (USS) à Berne. La présidente d’Unia, et vice-présidente de l’USS, leur a remis le diplôme fraîchement décroché de «secrétaire syndical avec brevet fédéral». Parmi les dix personnes brevetées se trouvent deux Romands, Giorgio Mancuso, nouvellement arrivé d’Unia Valais à la région Vaud, et Artur Bienko d’Unia Genève. Les autres proviennent de Suisse alémanique et travaillent pour Unia ou Syndicom.

Reconnue par le Sefri (Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation), la formation est placée sous la responsabilité de l’USS. Elle est dispensée depuis 2010 par l’institut Movendo et comprend deux domaines d’approfondissement: le conseil aux membres sur les questions juridiques et l’organisation des actions et des campagnes.

Les dix nouveaux brevetés sont les premiers à avoir passé l’examen selon la nouvelle formule de formation mise en place récemment pour alléger quelque peu le parcours permettant d’acquérir le brevet. Aujourd’hui, cette formation se décline en dix modules obligatoires et neuf jours d’approfondissement, pour un total de 40 jours, contre treize modules et 70 jours auparavant. «Cela permet de mieux concilier le travail syndical et le cursus, sans rien enlever à la qualification finale», explique Valérie Boillat, responsable de formation à Movendo, qui se réjouit du succès des dix syndicalistes. Ils viennent allonger la liste des personnes ayant réussi la formation. «Avec la nouvelle volée, 39 personnes ont obtenu la qualification depuis 2010, dont 16 femmes et 23 hommes. La plupart viennent d’Unia (25), mais les autres syndicats sont aussi représentés avec sept brevetés pour le SEV, quatre pour Syndicom et trois pour le Syndicat des services publics», détaille la responsable.

Quant au déroulement de la formation, l’objectif est de pouvoir la terminer en deux ans, même si cela reste ambitieux. A contrario, elle peut aussi être effectuée plus rapidement en fonction de ses acquis ou de son expérience. «Les candidats doivent avoir un bon bagage, en droit du travail par exemple. Mais il n’est pas nécessaire d’être bardé de diplômes, une bonne expérience du terrain est au moins aussi utile.»

Les prochains examens sont prévus en 2021. La formation est ouverte au personnel des syndicats, y compris aux collaboratrices et collaborateurs de la caisse chômage et de l’administration. Toute personne intéressée par une telle formation doit en faire la demande à ses supérieurs. Valérie Boillat reste cependant à disposition pour tout renseignement*.

* valerie.boillat [at] movendo.ch (valerie[dot]boillat[at]movendo[dot]ch)

Pour aller plus loin

«Nous avons réalisé un très gros travail ces quatre dernières années»

prix

Fort de sa mobilisation et du succès remporté lors des négociations salariales, le groupe professionnel Coop est distingué par le «Prix engagement» d’Unia

Remise de la «Râpe d’or» valaisanne à Sion

patrons et syndicats

La «Râpe d’or» 2024 a été décernée mercredi 21 février par Unia Valais à l’Association valaisanne des entrepreneurs (AVE) et à l’Association valaisanne des entreprises du carrelage...

«Emanciper le travail de la tutelle patronale»

manif

Depuis dix ans, le Groupe postcapitalisme romand planche sur des alternatives au système dominant. Le monde du travail est au coeur de ses réflexions

Les retraités romands d’Unia: des militants actifs qui souhaitent être reconnus

Denis Berger et John Amos regrettent que leur syndicat soit devenu un «mastodonte», ils plaident pour plus de créativité et une participation accrue des militants.

Président et vice-président du comité romand des retraités du syndicat, John Amos et Denis Berger prennent la parole pour faire connaître leur instance et demander qu’elle ait une existence statutaire