Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Egalité: les femmes veulent plus

Performance graphique "Women Want More" à Lausanne.
© Neil Labrador

Unia a lancé le 10 octobre sa nouvelle campagne Women Want More (Les femmes veulent plus) avec la diffusion sur les réseaux sociaux d’une petite vidéo tournée en partie à Lausanne, devant les locaux du syndicat dont les fenêtres avaient été garnies d’autocollants. Après avoir filmé des marches d’escalier affichant les salaires touchés par des femmes sous-payées, les vidéastes ont fixé leur objectif sur un graffeur engagé pour l’occasion. Qui a peint les portraits de trois femmes sur un panneau de bois, alors que des «dialogueurs», chargés de recruter des nouveaux membres pour Unia, profitaient de l’occasion pour arrêter les passants. La campagne Women Want More vise à revaloriser les bas salaires dans les branches dites féminines, soit la vente, la coiffure, le nettoyage, l’hôtellerie ou encore les soins. Le syndicat rappelle que 10 milliards sont volés chaque année aux femmes en raison de l’écart salarial de près de 20% par rapport aux hommes. Outre la hausse de salaires dans ces branches, Unia exige des entreprises qu’elles effectuent des analyses régulières des revenus et éliminent toute discrimination. Le syndicat invite toutes les femmes à le rejoindre afin d’être plus fortes dans cette lutte.

Pour aller plus loin

Ensemble, vous êtes plus fortes

Plusieurs dizaines de militantes derrière une banderole rolse sur laquelle on peut lire: Now! Du respect, du temps, de l'argent!

En vue de la Grève des femmes du 14 juin, l’un des juristes d’Unia livre quelques conseils pour s’organiser au mieux et se protéger

Des propos jugés hallucinants

Photo prétexte d'un homme posant sa main dans le cou d'une femme au travail.

Dans notre édition précédente, nous relations l’histoire de ces huit employées actives dans l’immobilier à Genève ayant dénoncé les agissements de leur directeur aux...

«On vient travailler la boule au ventre»

Photo prétexte d'un homme touchant une femme dans le bas du dos devant une machine à café.

Huit employées actives dans l’immobilier à Genève ont dénoncé leur directeur pour harcèlement sexuel et moral. S’il est toujours en place, l’OCIRT suit l’affaire de près. Témoignage

«Je reste déterminée à me battre»

bébé

Licenciée à son retour de congé maternité, Elsa* devra encore se battre au Tribunal fédéral pour conforter sa victoire. Une lutte qu’elle mène pour toutes les mères