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Hausse des salaires demandée

L’heure de réévaluer les salaires des infirmiers experts en anesthésie, soins intensifs et urgences à l’Hôpital fribourgeois (HFR) a sonné. Le 11 janvier dernier, le Syndicat des services publics (SSP) a transmis au Conseil d’Etat un courrier collectif cosigné par 112 collaborateurs appartenant à cette catégorie professionnelle. Il prie le gouvernement de se prononcer sur la demande d’ajustement des rémunérations et de la fonction de ce personnel soignant. Une requête qui avait déjà été déposée... il y a trois ans et demi en arrière, en juillet 2017!  Les auteurs de la lettre demandent aux élus de prendre enfin une décision, soulignant la situation difficile dans laquelle ils se trouvent.  «En pleine pandémie, pensez bien que nous avons perdu beaucoup d’énergie; des collègues tombent d’épuisement, d’autres songent à démissionner. Mais nous prenons encore la plume pour vous exprimer notre profond désarroi et notre sentiment d’être oubliés par l’Etat. (...)  Alors que la troisième vague va nous submerger encore une fois, donnez-nous un signe positif que notre valeur est aussi reconnue par les autorités. Vous ne retiendrez certainement pas tous les infirmiers experts au sein de l’HFR, mais une bonne partie pourrait être remotivée par une reconnaissance juste et objective.» Le SSP a calculé que le personnel concerné devrait être colloqué en classes de salaire 22 à 24.

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Non, les primes ne vont pas baisser avec EFAS

«Dans le domaine hospitalier et dans les soins de longue durée, les cantons vont se désinvestir et reporter les charges sur les caisses maladie. Ainsi, au lieu de favoriser le développement d’un système de santé efficient et de qualité, nous allons au contraire accélérer l’explosion des coûts pour les payeurs de primes, tout en mettant en danger la couverture de base en matière de soins», souligne Véronique Polito, vice-présidente d’Unia, inquiète face à ce report de charge.

Vice-présidente d’Unia, Véronique Polito met en garde: le financement uniforme des prestations est un «monstre bureaucratique» qui va accélérer l’explosion des primes maladie.

EFAS, «bombe à retardement» pour les assurés, les patients et les soignants

Véronique Polito, vice-présidente d’Unia, craint que le projet fasse exploser les budgets des ménages, puisque la part financée par les résidents d’EMS ou les bénéficiaires de soins à domicile augmentera elle aussi. Selon elle, les assurés seront doublement pénalisés: d’abord en tant que payeurs, ensuite comme bénéficiaires de prestations.

Au menu des votations du 24 novembre, le financement uniforme des prestations ambulatoires et hospitalières (EFAS) est combattu par les syndicats.

Hausse des primes : la balle est dans le camp des cantons

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Face à la nouvelle augmentation moyenne de 6 % des primes d’assurance-maladie en 2025, les syndicats appellent les cantons à renforcer la réduction individuelle des primes.