Industrie MEM: conférence sur la protection contre le licenciement
Comment protéger et soutenir au mieux les représentantes et les représentants du personnel? Voilà la question centrale qui sera au cœur d’une conférence nationale organisée le 22 novembre au secrétariat d’Unia à Berne. Destiné aux membres des commissions du personnel de l’industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM), cet événement débutera par un point de la situation sur les débats législatifs avec Luca Cirigliano, chargé du dossier à l’Union syndicale suisse. La Haute école de travail social et de santé de Fribourg présentera ensuite l’enquête qu’entend mener l’an prochain Unia auprès des commissions du personnel. La rencontre sera suivie par une table ronde en présence de personnes issues de différents milieux, qui s’engagent pour leurs collègues.
La participation à la conférence est gratuite et le repas de midi offert. Le billet de train 2e classe est pris en charge pour les membres d’Unia. Qui, s’ils ne bénéficient pas d’un congé pour exercer des activités syndicales, toucheront par ailleurs une indemnité journalière en compensation de la perte de gain.
Conférence du 22 novembre, de 10h à 16h, secrétariat central d’Unia, Weltpoststrasse 20, à Berne.
Après la grève à Micarna, l’Office de conciliation ne propose (presque) rien
Le combat des employés de Micarna à Ecublens a permis des améliorations. Mais les préretraites restent indignes, d’où le dépôt d’une demande financière au fonds de soutien Migros.
Le four de Saint-Prex (VD) a définitivement été arrêté ce jeudi 27 juin, après que le personnel ait arraché de haute lutte un plan social «acceptable» et tandis que des initiatives sont lancées pour recréer une filière verre en Suisse
Soutenus par les syndicats Unia et Syna, les travailleurs et travailleuses de Saint-Prex (VD) ont obtenu des indemnités très supérieures aux précédents plans sociaux du groupe
Menacés d’être licenciés sans plan social, les travailleurs et les travailleuses de Vetropack ont pris le contrôle de leur usine et mis la main sur le stock de bouteilles. Après sept journées de grève et d’occupation, ils ont obtenu l’ouverture de négociations. Récit