Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

La lutte paie pour le personnel de la Ville de Genève

Grève du personnel. 30 septembre 2021.
© Thierry Porchet

Les employés de la Ville de Genève étaient descendus en nombre dans la rue durant leur journée de grève du 30 septembre dernier.

Après la grève du 30 septembre, les autorités communales ont fait marche arrière

Le 30 septembre dernier, plusieurs centaines d’employés de la Ville de Genève se sont mis en grève pour protester contre le gel des mécanismes salariaux annoncé par le Conseil administratif pour 2022, à savoir le 13e salaire, les annuités et la prime d’ancienneté. La mobilisation aura payé puisque les élus ont fait marche arrière début novembre, prétextant des prévisions fiscales cantonales plus clémentes. Les hausses de salaire seront donc rétablies dans le projet de budget. Le préavis de grève pour le 11 novembre a été retiré.

Si le Syndicat des services publics et le Sit se réjouissent de ce retournement de situation, ils restent attentifs et maintiennent la pression pour s’assurer que l’indexation au coût de la vie soit intégrée au budget 2022.

Par ailleurs, d’autres combats restent à mener pour le personnel, qui refuse d’être «une variable d’ajustement budgétaire pour les années à venir», selon les mots des syndicats. Les employés de la Ville exigent entre autres le maintien de la réduction de la durée de travail à 57 ans, alors que le Conseil administratif tente de la faire passer à 59 ans. Ils sont également déterminés à obtenir une retraite anticipée pour les fonctions particulièrement pénibles. «L’âge de la retraite ayant été repoussé à 64 ans, il y a urgence à permettre aux employés concernés de partir afin de préserver leur santé», argumente leur communiqué de presse. Et enfin, ce dernier informe que le personnel n’acceptera aucune baisse de revenu sur le dossier portant sur les indemnités pour les inconvénients de service horaire.

Pour aller plus loin

Les travailleurs français appelés à se mobiliser le 12 décembre

En un peu plus d’un an, la CGT a recensé plus de 180 plans de licenciements, menaçant 150000 emplois. Aux quatre coins de l’Hexagone, des grandes entreprises du secteur de l...

La mobilisation massive des dockers aura payé

Après trois jours de grève et le blocage de 36 ports sur la côte est des Etats-Unis et le golfe du Mexique, les dockers américains ont repris le travail début octobre. Pas moins de...

Bébés accros au sucre

Une pétition munie de 105000 signatures a été remise fin septembre aux représentants de l’entreprise Nestlé à Vevey lors d’une action de protestation. Le texte, porté par Public...

Débrayage suite aux annonces de restructuration chez Tamedia

Pour protester contre la restructuration radicale annoncée dernièrement par l’éditeur zurichois Tamedia, des débrayages ont eu lieu à Genève et à Lausanne le jeudi 12 septembre. Des représentants de plusieurs syndicats – dont Arnaud Bouverat, secrétaire régional d’Unia Vaud – sont venus apporter leur soutien aux employés romands, les appelant à lutter collectivement et solidairement contre cette restructuration.