La 110e session de la Conférence internationale du travail (CIT) se réunit du 27 mai au 11 juin à Genève. Le Conseil fédéral a désigné les membres de la délégation tripartite de la Suisse: Boris Zürcher, chef de la Direction du travail (SECO), y représentera le gouvernement, Blaise Matthey, de la Fédération des entreprises romandes, les employeurs, et Luca Cirigliano, secrétaire central de l’Union syndicale suisse, les travailleurs.
Selon le Conseil fédéral, la Conférence mènera une première discussion normative sur les apprentissages. La Suisse y soutiendra une recommandation tenant compte des législations et réalités nationales, et plaidera pour une association des partenaires sociaux à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques des Etats membres. Autre sujet pour lequel la Suisse interviendra: l’objectif stratégique de l’emploi et la discussion générale sur le travail décent et l’économie sociale et solidaire. Elle s’engagera également, affirme le gouvernement dans son communiqué, pour la reconnaissance des conditions de travail sûres et salubres en tant que principes et droits fondamentaux de l’OIT.
Le jugement sur les pauses toilettes est fondé sur un raisonnement «faux et bâclé»
Le spécialiste du droit du travail Jean Christophe Schwaab critique vertement l’arrêt du Tribunal cantonal neuchâtelois autorisant les employeurs à faire timbrer les pauses toilettes.
Le géant de la mode en ligne a résilié le contrat d’un sous-traitant dans le canton de Soleure, 350 travailleuses risquent de perdre leur emploi.
A la place de la Riponne, le syndicat ouvre ses portes aux travailleurs et aux travailleuses qui rencontrent des problèmes dans leur emploi ou leurs démarches sociales. Immersion.
Une délégation de travailleurs d’un sous-traitant italien de Montblanc est venue à Genève dénoncer la sous-enchère dont ils sont victimes.