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Le coup de gueule des agents du Panthéon porte ses fruits

Monument dédié aux morts célèbres à Paris, le Panthéon est resté fermé du 22 au 25 avril. Le personnel s’est mis en grève pendant quatre jours, après avoir exprimé son ras-le-bol pendant près d’un an sans être entendu. Il dénonçait les cadences infernales à la billetterie et à la boutique, ainsi que les maigres salaires payés pour nettoyer du matin au soir ce lieu qui accueille plus de 3000 visiteurs par jour, ayant vu sa fréquentation augmenter de 44% en trois ans. Autres sujets de mécontentement: la question du travail de nuit ou des heures supplémentaires non majorés, ainsi que des problèmes de sécurité pour le personnel et les visiteurs par manque d’investissements dans l’entretien et la mise en conformité du site. Selon la CGT, la grève a été suivie par 90% des agents du Panthéon. La CGT, le personnel et la direction ont signé un protocole de fin de grève, qui répond à l’ensemble (ou presque) des revendications en termes d’effectifs supplémentaires, de rémunération et de conditions de travail. 

Pour aller plus loin

100 francs d’augmentation, c’est un minimum!

Sac à commissions sur lequel on peut lire: M comme meilleur? Alors aussi Meilleurs salaires pour mes vendeuses.

L’Union syndicale suisse appelle à des hausses de salaires, qu’elle juge possibles et nécessaires. Dans les branches d’Unia qui se portent bien, le syndicat réclame au moins 100 francs par mois

A l’aéroport, la résistance prend son envol

Manifestation des salariés du transport aérien.

Cent cinquante travailleurs du transport aérien et de l’assistance au sol ont défilé vendredi passé à l’aéroport de Genève, soutenus par leurs syndicats, pour défendre leurs emplois, leurs salaires et leurs conditions de travail. Simultanément, quelque 1500 salariés étaient rassemblés à Zurich-Kloten

«Ce n’est pas aux fonctionnaires de payer la crise!»

L’Etat de Genève présentera prochainement son projet de budget 2021 avec, au menu, des baisses de salaires pour ses employés. Les syndicats annoncent un automne de mobilisations

Victoire syndicale historique contre Uber Eats

Livreur Uber Eats sur son scooter.

Fausse indépendance enfin reconnue. Depuis le 1er septembre, les livreurs genevois d’Uber Eats sont des salariés soumis à un contrat de travail. Après deux ans de luttes dans ce sens, Unia salue cette décision. Le syndicat exige désormais que les minima conventionnels de l’hôtellerie-restauration soient appliqués