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Les Aînées continuent leur lutte juridique

La Suisse défend sa position auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) à la suite du recours déposé par les Aînées pour la protection du climat. «Nos autorités ne veulent pas assumer leurs responsabilités dans le dérèglement climatique et tenir compte des menaces sur notre santé», dénonce la coprésidente de l’association, Anne Mahrer. Il y a cinq ans, les Aînées pour la protection du climat et quatre personnes agissant en leur nom propre, avec le soutien de Greenpeace, s’adressaient à la Confédération pour demander un renforcement de la protection du climat eu égard à leurs droits fondamentaux à la santé et à la vie. Déboutées par la justice fédérale, elles ont fait recours auprès de la CEDH qui a invité la Suisse à prendre position. L’Office fédéral de la justice (OFJ), dans sa réponse, estime que la politique climatique de la Suisse est suffisante et que les recourantes ne peuvent être considérées comme des victimes. «C’est d’autant plus choquant après les phénomènes dramatiques de cet été, réagit Anne Mahrer. Nos droits fondamentaux sont en danger. Nos autorités ne veulent pas affronter la réalité. Alors que la Suisse émet, avec sa place financière et ses importations, un taux de CO2 immense.» Elle rappelle que, dans d’autres pays européens, comme les Pays-Bas, l’Irlande, la France et l’Allemagne, les gouvernements ont été condamnés «par des juges courageux» pour leur inaction climatique. Les Aînées pour la protection du climat ont jusqu’au 13 octobre pour réagir auprès de la CEDH.

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