Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Onet: le Sit fustige la passivité de la ville de Genève

Les salariés d’Onet SA ont manifesté leur grogne le mardi 19 mars dernier devant le Palais Eynard, où logent les autorités communales, alors qu’ils entamaient leur 36ejour de grève. 
© Neil Labrador

Les salariés d’Onet SA ont manifesté leur grogne le mardi 19 mars dernier devant le Palais Eynard, où logent les autorités communales, alors qu’ils entamaient leur 36ejour de grève. 

Les onze travailleurs en grève depuis février ont manifesté pour que leurs revendications soient entendues

Soutenus par le syndicat Sit, les onze travailleurs d’Onet SA chargés de l’entretien des WC publics genevois en grève depuis le 11 février fustigent la passivité de la ville. Mardi de la semaine passée, ils ont manifesté devant le Palais Eynard, siège du Conseil administratif, faute de n’avoir reçu «aucune réponse sérieuse» de la part de l’exécutif municipal. «Kanaan, Salerno et Barazzone ne réagissent pas et se renvoient la balle depuis plus d’un mois!» ont-ils dénoncé dans un tract distribué ce jour-là. Le mouvement avait débuté après le renvoi d’un salarié mandaté par le syndicat pour des négociations. Les travailleurs, qui gagnent près de 3000 francs brut pour quelque 30 heures de travail hebdomadaires, exigent sa réintégration, ils veulent obtenir des contrats de travail à temps complet, se plaignent d’une dégradation de leurs conditions de travail et d’embauche, ainsi que de violations de la Loi sur le travail. Ils demandent maintenant à la ville de rompre le contrat avec Onet et de réinternaliser le nettoyage des sanisettes. La ville avait privatisé cette activité dans les années 2000 pour réaliser des économies. Selon le Département des finances, cette réinternalisation coûterait 1,1 million de francs. Mais, confortable, le budget de la Municipalité atteint le milliard. Réuni en assemblée générale, le personnel de la ville a, le 28 février, voté une résolution en faveur de cette solution. «Les résolutions du personnel de la ville de Genève ne sont pas traitées prioritairement par le Conseil administratif, ce que nous déplorons et, donc à ce jour, aucune réponse ne nous a été donnée», déplorait la semaine dernière le Syndicat des services publics dans un communiqué. De son côté, le Conseil municipal ne serait pas hostile à une remunicipalisation, il étudie cette possibilité en commission. Mais les travailleurs, qui ont dépassé les quarante jours de grève, attendent une solution rapide.

 

Pour aller plus loin

Nouvelle alarmante pour la Poste de Saint-François à Lausanne

Mobilisation devant la Poste.

Les heures de l’office de poste historique situé au cœur de la capitale vaudoise sont-elles définitivement comptées? C’est bien ce que craint le collectif «La Poste doit rester à...

Une victoire pour la liberté d’expression

manif

Les militants qui avaient relayé une lettre appelant à la grève militaire ont été acquittés par le Tribunal pénal fédéral. Une bonne nouvelle, si ce n’est que de telles procédures judiciaires pèsent sur les mouvements sociaux

Les LIP deviennent personnages de papier

bd

Dans une bande dessinée rééditée récemment au format poche, Laurent Galandon et Damien Vidal viennent raconter l’extraordinaire combat des LIP dont on célèbre cette année les 50 ans. Une histoire de luttes syndicales et d’émancipation d’une jeune femme

Cocasses «rêvolutionnaires»

couverture bd

Drôles de rêvolutions, c’est l’histoire – entre rêve et révolution – d’un artiste qui manifeste aux côtés d’un bègue qui drague une jeune libraire qui est harcelée par son patron...