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Radio-télévision: 250 postes supprimés

Dans le cadre de son plan d’économies, promis lors de la campagne «No Billag», et en écho à la diminution de la redevance de 450 à 365 francs dès l’an prochain, la SSR supprimera 250 postes ces quatre prochaines années. Entre retraites et départs volontaires, sa direction estime le nombre de licenciements entre 50 à 75, sur un total de 6000 collaborateurs (5000 postes plein temps).

«Un chiffre important pour une branche déjà sinistrée, dénonce le Syndicat suisse des mass media (SSM) dans un communiqué. Cette suppression de postes aura donc pour conséquence mécanique une augmentation de la pression sur le personnel, dont la productivité a déjà beaucoup augmenté ces dernières années, avec des risques accrus pour la santé des salariés, ainsi que pour la qualité.»

Le SSM va «examiner attentivement la situation pour évaluer si la SSR tente de contourner le droit à la consultation prévu par le Code des obligations en cas de licenciement collectif (art. 335 CO), en jouant sur le nombre de licenciements envisagé dans le but d’éviter une procédure de consultation cadrée par les services cantonaux de l’emploi». Cette consultation est nécessaire, selon le syndicat, pour élaborer «un business plan alternatif préservant l’emploi et les conditions de travail».

Le syndicat Impressum se dit également consterné par l'ampleur de la réduction annoncée, soulignant «que les médias d'information privés ont déjà supprimé des milliers d'emplois journalistiques, notamment en raison de l'évolution dévastatrice du marché de la publicité, et cette évolution se poursuit sans relâche».

La SSR coupera à hauteur de 40 millions dans les infrastructures, notamment immobilières, et répartira les économies dans les différentes régions.

En Suisse romande, la RTS devra donc faire avec 15 millions de moins et procéder à priori à la suppression de 60 postes sur les 250 prévus (dont environ 20 licenciements, sur 1872 collaborateurs). Le déménagement de la Radio romande sur le site de l’EPFL est toujours en suspens. Le bâtiment Ansermet à Genève, lui, sera vendu.

 

 

 

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