Solidarité avec Carola et les migrants
Le 2 juillet dernier, des représentants de la Communauté genevoise d’action syndicale et d’associations d’Italiens ont organisé un piquet de protestation devant le consulat d’Italie. La raison de leur colère: l’arrestation et l’assignation à résidence de Carola Rackete, capitaine du bateau humanitaire Sea-Watch 3, utilisé au sauvetage de migrants en Méditerranée. La responsable allemande du navire avait été inculpée pour avoir accosté de force sur l’île de Lampedusa, avec 40 exilés à son bord, avant qu’une juge se prononce en faveur de la levée de la mesure judiciaire. Sa détention avait généré en Europe une levée de boucliers de personnes solidaires avec son engagement. A l’image de la cinquantaine de manifestants de la ville du bout du lac qui ont réclamé sa libération et transmis une lettre de contestation aux autorités consulaires. Ils ont aussi saisi l’occasion pour exprimer leur opposition à la politique migratoire conduite par Matteo Salvini, ministre italien de l’Intérieur et patron de la Ligue du Nord, parti d’extrême droite.
La votation sur l’agence européenne pose une question bien plus large: quelle politique d’asile voulons-nous? Esquisse de réponse
En une année, le nombre de régularisations a baissé de 60% dans le canton. Alors que les autorités relativisent ces chiffres, Unia dénonce un durcissement des conditions
Les migrantes sont les grandes oubliées des politiques d’intégration. A l’isolement social et aux problèmes de garde, s’ajoute souvent celui de la reconnaissance des diplômes
La possibilité de déposer une demande d’asile auprès d’une ambassade ne sera pas réintroduite, le visa humanitaire étant supposé pallier ce vide. L’association Vivre ensemble en doute