Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Une soixantaine de chauffeurs Uber manifestent

Des chauffeurs travaillant avec Uber ont manifesté jeudi dernier sur la plaine de Plainpalais. Ils étaient une soixantaine, selon la Tribune de Genève, à participer à ce rassemblement, certains brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: «Stop multiplicateur Uber», «4.20 - Non merci!» ou encore «Etat, Suva: complices». L’objet de leur courroux est le «multiplicateur», soit la tarification dite dynamique appliquée depuis quelques mois par la multinationale étasunienne. Des tarifs à prix cassé sont proposés aux clients, le montant d’une course en ville peut chuter à 4 francs seulement.

«La tarification dynamique provoque un effondrement des prix et oblige les chauffeurs à travailler dans la misère», explique Umberto Bandiera, secrétaire syndical d’Unia à Genève, qui salue la mobilisation des chauffeurs. «Il s’agit d’un stratagème que Lymo utilise également pour contourner les lois.» Grâce à ce système, ce concurrent d’Uber a en effet obtenu cet été un jugement favorable de la Suva. Pour la caisse d’assurance accidents, les chauffeurs utilisant cette plateforme genevoise sont des indépendants et non des salariés. «La composition du prix est toujours déterminée par la plateforme, c’est complètement artificiel, mais cela a suffi à convaincre la Suva», déplore Umberto Bandiera. Les chauffeurs rassemblés sur la plaine de Plainpalais demandent à l’Etat d’intervenir.

Pour aller plus loin

Manor: droits syndicaux bafoués

Succursale Manor à Lausanne.

Manor a annoncé la suppression de près de 500 postes de travail. Unia dénonce des pressions sur le personnel inacceptables et exige le retrait des licenciements

Licenciements abrupts chez Orsay, sans plan social

Devanture de la boutique Orsay à l'abandon à Berne.

Après avoir bénéficié du chômage partiel, les 11 magasins suisses de vêtement de la chaîne ferment ces prochaines semaines, laissant 55 employées sur le carreau

Un chauffeur VTC gagne en justice

Grève des chauffeurs d’entreprises sous-traitantes d’Uber en décembre 2017, devant l’enseigne de la multinationale à Genève.

Le Tribunal des prud’hommes à Genève condamne une société «partenaire» d’Uber à verser une différence salariale et les cotisations sociales d’un ancien collaborateur

XPO Logistics: lutte payante!

Grèvistes victorieux arborant plusieurs drapeaux Unia.

Après presque trois semaines de grève, les employés de XPO Logistics, soutenus par Unia, ont décroché un plan social. Seule une partie des emplois a pu toutefois être maintenue