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Rébecca Lena prend la tête d’Unia Transjurane

Portrait de Rébecca Lena.
© Neil Labrador

Rébecca Lena, nouvelle cheffe d’orchestre d’Unia Transjurane.

La Delémontaine est la nouvelle secrétaire régionale du syndicat

Rébecca Lena succède à Pierluigi Fedele – parti l’été dernier à l’Association jurassienne d'accueil des migrants – au poste de secrétaire régionale d’Unia Transjurane. Les délégués de la région ont élu dernièrement à l’unanimité cette responsable des ressources humaines et des finances d’Unia Transjurane, qui assumait la fonction par intérim depuis septembre dernier en tandem avec Aldo Ferrari du comité directeur. L’assemblée des délégués l’a également élue au comité central d’Unia.

Fille d’une Jurassienne très active dans les milieux associatifs et d’un ouvrier d’origine napolitaine et militant syndical, Rébecca Lena a obtenu un CFC de dessinatrice en bâtiment, puis, après divers emplois, a été engagée chez Unia en 2012. Agée de 49 ans, mariée, maman de deux ados, la Delémontaine a adhéré au syndicat, alors le SIB, en 1992. Nous lui avons demandé pourquoi elle avait accepté cette charge et quelles seront ses tâches pour les mois à venir.


Qu’est-ce qui vous motive à assumer cette responsabilité?

Ma motivation principale, c’est de pouvoir travailler et œuvrer à l’amélioration des conditions de travail, plus particulièrement dans la région du Jura et du Jura bernois, et la fierté de travailler pour Unia. En ayant assuré l’intérim, j’ai pu découvrir à quel point la fonction de secrétaire régionale est intéressante et passionnante, ce qui m’a donné envie de relever ce beau défi d’être, si je peux dire, la cheffe d’orchestre d’une équipe de professionnels compétents qui ont envie d’aller de l’avant et qui œuvrent tous ensemble de manière efficace, comme cela a été le cas par exemple pour la grève des femmes le 14 juin à Porrentruy pour mobiliser les travailleuses à venir déposer leurs revendications. Lorsque je parle d’équipe, il ne s’agit pas seulement des secrétaires syndicaux, mais aussi du personnel administratif et de la caisse de chômage sans qui on ne ferait rien. Si je relève ce défi, c’est parce que je sais sur qui je peux m’appuyer et compter sur eux. Quand on a une bonne équipe, on fait du bon boulot.

Quels sont vos principaux projets à ce poste dans les mois qui viennent et les grands défis à relever par Unia Transjurane?

Nous devons en premier lieu renforcer davantage les structures syndicales sur les lieux de travail et dans les instances militantes, ainsi que donner suite aux revendications des travailleuses récoltées lors de la grève des femmes; il y a, en outre, des dossiers en cours, comme le futur de nos collègues dans l’entreprise Baoshida Swissmetal SA à Reconvilier et Dornach, qui va se jouer ces prochaines semaines, ou la poursuite de la mise en œuvre de notre nouvelle convention collective de travail régionale des garages, pour laquelle une demande d’extension est en cours; et de manière récurrente, la problématique des bas salaires dans notre région, plus particulièrement dans le secteur principal de l’industrie et notamment dans la branche horlogère où près de la moitié des entreprises jurassiennes ne sont pas conventionnées, ainsi que le renforcement de l’exécution liée aux mesures d’accompagnement, en particulier dans les branches où nous avons des CCT étendues.

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