Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Genève: les infirmières des blocs débraient

Infirmières bras croisés.
© Eric Roset

Une vingtaine d’infirmières des blocs opératoires des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont débrayé durant une heure et demie le 1er septembre. Elles contestent un projet de la direction de revoir la méthode de calcul des heures effectuées. L’horaire de 7h à 17h30 ne serait ainsi plus comptabilisé que 9h30, contre 10h aujourd’hui, ce qui les obligerait à travailler un jour de plus par mois. De quoi mettre en colère les infirmières, dont le temps pour s’habiller le matin et se changer le soir n’est déjà pas décompté, qui ne bénéficient pas de pauses lumière alors qu’elles restent jusqu’à sept heures d’affilée sans voir le jour et qui ont connu des mois difficiles en raison du Covid-19. Elles demandent l’ouverture de négociations et ont mandaté Avenir syndical à cette fin. Mais ce nouveau syndicat des services publics genevois, issu d’une scission du SSP, n’est pour l’heure pas reconnu comme interlocuteur par les HUG. Si ceux-ci s’obstinent à refuser le dialogue, «d’autres débrayages auront lieu», prévient Avenir syndical, qui a réussi là sa première manifestation publique.

Pour aller plus loin

«La Commission du Conseil national ferme les yeux»

La Commission du Conseil national traitant des questions de santé publique rejette une initiative en faveur d’une meilleure reconnaissance du stress comme maladie professionnelle. Unia demande à la Chambre du peuple de rectifier le tir

L’assistance au suicide menacée à Genève?

Les électeurs voteront le 9 juin sur la modification de la Loi sur la santé qui ne contraint plus les hôpitaux et les EMS à accepter le recours au suicide assisté en leur sein

«En vingt ans, les primes ont plus que doublé!»

Face à une assurance maladie qui coûte toujours plus chère, les syndicats soutiennent le remède de plafonnement des primes préconisé par le Parti socialiste.

L’initiative d’allègement des primes, soumise au peuple le 9 juin, demande que les assurés ne consacrent pas plus de 10% de leurs revenus aux primes. Entretien avec Vania Alleva

Le référendum contre EFAS est sous toit

Avec l’EFAS, les assurés ne risquent pas seulement de voir leurs primes augmenter, mais aussi leur participation aux coûts.

Le Syndicat des services publics (SSP) a déposé la semaine dernière 57000 signatures contre le Financement uniforme des prestations ambulatoires et stationnaires (EFAS). Adoptée...